• Chapitre 2 La guerre
     

     

    "L'être humain était capable de tout et surtout faire preuve d'une cupidité sans précédente quand il s'agissait du pouvoir, et en l'approche de ma mort, je suis certain que beaucoup de personnes ne se priveront pas pour s'approprier le trône et pour provoquer une rivalité entre vous. Vous êtes mes enfants, et croyez en mon expérience, les vautours ne se priveront pas pour détruire notre famille.

     

    Sa majesté William Spencer."

     

    Ce petit mot était caché soigneusement parmi les papiers personnels du patriarche récemment décédé et en venant s'isoler, ravalant sa colère et sa rage fouillaient les livres de Shakespeare comme Hamlet. Le papier tombait de lui-même. Il le ramassait, et c'était à ce moment-là qu'il se rendait compte de la manoeuvre que la famille subissait, mais en même temps, sa colère contre son frère ne s'était pas estompé pour autant. Vu l'antécédent de son frère qui ne se gênait pas pour pourrir la vie de ses cadets, il ne lui faisait pas confiance. Il prenait son téléphone et appelait quelqu'un de confiance. La personne répondait rapidement.

     

    M : "Oui.

    R : C'est moi.

    M : De quoi il s'agit ?

    R : Brooklyn a disparu.

    M (choqué) : Quoi ?

    R : Je veux que tu fasses tout pour enquêter et trouver ce qui s'est passé. Par la même occasion enquête sur ma famille. Matthew mon petit frère est de retour, et j'ai comme l'impression que sa réapparition dans nos vies a entraîné de graves ennuis.

    M : Tu ne devrais pas l'accuser comme ça, non ?

    R : Je sais que ce n'est pas lui, mais par contre, j'ai de forts doutes sur Andrew.

    M : Tu sais que je suis ton ami.

    R : Oui, c'est vrai Matthew. Tu es un grand détective.

    M : Merci à toi canaille.

    R : Tu peux le faire rapidement ?

    M : Dès que j'en aurais terminé avec l'affaire dont je m'occupe.

    R : Que se passe-t-il ?

    M : Ma petite amie a été renversée par une voiture.

    R (compréhensif) : Oh, je comprends, vas vite la retrouver.

    M (triste) : Je suis déjà en route.

    R : Tu me rejoins à la demeure ensuite ?

    M: Oui, ne t'inquiète pas.

    R : A tout à l'heure alors."

     

    Ryan raccrochait et allait retrouver les membres de sa famille pour ne pas éveiller le moindre de leurs doutes.

     

     

    De son côté, Matthew Carter était en route. Cet homme semblait bien mystérieux et surtout Cassandra n'avait jamais parlé de petit ami. D'où venait-il ? Qu'est-ce qu'il faisait dans la vie ? Là, tout était la question, mais il avait un pied au coeur même de la famille royale. Il garait sa voiture près de l'hôpital. Il se précipitait jouant presque les petits amis fidèles et allait à l'accueil.

     

    M (jouant les paniqués) : "Où est ma petite amie ? Où est-elle ? Mais dites-moi bon sang ?"

     

    Matthew jouait bien, mais là, il recevait un sms lui disant que c'était bien joué de sa part. On comprenait un peu plus qu'il était manipulé par une personne bien plus puissante. Qui est-elle ? Là, tout était la question alors que Cassandra était arrivée depuis peu et se faisait opérer en urgence. Les médecins semblaient être inquiets en voyant ses blessures, mais ils réussissaient à la sauver. Ainsi, ils la ramenaient dans sa chambre où elle pouvait se réveiller tranquillement. Matthew faisait les cents pas pour essayer de presser l'accueil et finalement un médecin venait le voir.

     

    Le médecin : "Vous êtes un proche de la demoiselle.

    M (jouant l'effrayé) : Oui, elle s'appelle Cassandra Alexandra Davenport et c'est ma petite amie.

    Le médecin : Vous vous appelez Monsieur ?

    M : Je m'appelle Matthew Carter.

    Le médecin : Elle est dans la chambre 105 au premier étage. Ses blessures ont été résorbées, mais dès qu'elle se réveillera, elle aura besoin de beaucoup de repos.

    M (se montrant attentionné) : Bien sûr, je m'occuperais d'elle tel une reine. Je peux aller la voir ?

    Le médecin : Oui, mais ménagez-la d'accord ?

    M (souriant légèrement) : Vous pourrez compter sur moi."

     

    Le médecin était plutôt rassuré et partait laissant Matthew allait à l'ascenseur pour monter au premier étage.

     

     

    Il se frottait les mains rien qu'à l'idée de la revoir. Il marchait tranquillement dès son arrivée à l'étage et rentrait dans la chambre où il la voyait toute endormie et paisible. Il prenait une chaise et s'asseyait tranquillement attendant son réveil. Cassandra ouvrait les yeux tranquillement et voyait Matthew à ses côtés. Elle prenait peur.

     

    Cassandra (effrayée et faible) : "Que fais-tu ici ?

    Matthew C. (étant doux et tendre) : Tu croyais que j'allais te laisser surtout dans ton état ?

    Cassandra (déterminée) : Je t'ai dit que tant que tu verrais ses personnes, je ne reviendrais pas.

    Matthew C. (caressant tendrement sa joue) : Tu ne t'es jamais demandé si j'avais le choix ou pas mon ange ?

    Cassandra (souriant légèrement) : Je me le demandais sans cesse et c'est pour cela que je suis auprès de cette famille.

    Matthew C. : Je ne mérite pas d'être sauvé pourtant.

    Cassandra (caressant faiblement la joue de son homme) : Si, et j'y arriverais. Je convaincrais l'héritier pour ça d'intervenir en ta faveur."

     

    Cassandra regardait son homme avec une certaine tendresse même si une partie d'elle lui indiquait de fuir. Visiblement Matthew fréquentait des personnes peu recommandables pour qu'elle ait décidé d'accepter l'offre du père des Spencer. Celui-ci savait user des deux visages, mais si Cassandra savait une chose, c'était qu'elle découvrirait comment on tenait son bellâtre de beau mâle pour mieux le sauver. Secrètement, elle avait pensé à quelques pistes et même elle repensait à ce politicien dont tout le monde pensait qu'il était corrompu à l'époque : Michael Fitzpatrick, un homme d'origine irlandaise et qui avait réussi à faire sa place. Elle savait que Matthew travaillait pour lui comme gardien de la sécurité. Elle tenterait de le retrouver et de lui poser quelques questions pertinentes. Matthew la sortait de ses pensées en lui déposant un tendre baiser sur les lèvres. C'était que celui-ci avait secrètement une idée derrière la tête, mais cela lui faisait mal au coeur de devoir réaliser cette tâche. Il estimerait de quel degré sera la part de son implication dans ce qui pourrait éventuellement suivre.

     

    M. : "Ca se passe bien chez les Spencer ?

    C : Comment tu sais que je suis là-bas ?

    M : Je sais que le dernier est de retour et comme par hasard tu es là. Tu as pris des risques pour lui. Mais c'est que tu me ferais peur avec tout ça, tu ne t'en rends pas compte tu sais ?

    C (tentant de le rassurer) : Je suis désolée.

    M (jouant l'effrayé) : Je ne sais pas ce que je deviendrais sans toi.

    C (complètement émue) : Et moi non plus. Tu es tout ce que j'ai mon trésor. Je t'aime plus que tout.

    M (se montrant vulnérable) : Je t'aime aussi comme jamais. Tu es l'amour de mon existence."

     

    Matthew n'avait pas réussi à amadouer sa bien-aimée, mais peut-être que c'était intentionnel. Ce qui était sûr c'était qu'il s'approchait d'elle sur le lit, s'allongeant et la prenant dans ses bras comme pour ressentir la présence de son corps contre le sien qui lui avait tellement manqué, sa chaleur réconfortante et le rendant plus fort que jamais.

     

     

    Au même instant, dans un endroit encore inconnu de tous, Brooklyn était prisonnière d'une personne plutôt étrange mais en même temps sans pitié. Elle voulait parler, mais elle en était incapable vu sa situation à l'heure actuelle. Elle fixait son kidnappeur du regard, tentant de défaire ses liens. Elle tentait de le distraire grâce à un regard des plus ravageurs. Celui-ci semblait plutôt gêné qu'il partait un instant. En ayant réussi à le désorienter, elle pensait pouvoir enfin s'en sortir et retrouver Ryan qui devait être mort d'inquiétude. Elle réussissait à se défaire de ses liens, cherchant une sortie. Elle était heureuse de pouvoir ouvrir la porte jusqu'à ce qu'elle trouve son kidnappeur et ne la réattache. Elle ruminait déjà une vengeance à son encontre et elle n'allait pas le râter. Brooklyn commençait à crier.

     

    B (énervée) : "Relâchez-moi connard, relâchez-moi !

    Le kidnappeur (calme et surtout serein) : Tu crois que tu pourrais t'enfuir comme ça ?

    B (déterminée) : Je pourrais tout tenter et prévenir du danger.

    Le kidnappeur (déterminé) : Seulement, tu ne connais pas mon petit projet.

    B (énervée) : Je vous hais !!!!!!!!!!

    Le kidnappeur : Et bien continue comme ça !

    B (furieuse) : L'honneur à priori, ce n'est pas ton fort, même loin de là. Tu devrais réfléchir à deux fois avant de t'en prendre aux Spencer.

    Le kidnappeur : J'y ai déjà réfléchi depuis fort longtemps. Tu crois quoi, que je t'ai attendu avant d'agir ? Et bien non. Ils perdront face à moi."

     

    Le kidnappeur en avait marre de sa victime qu'il lui mettait du scotch sur les lèvres. Elle tentait de se remuer pour s'en sortir, mais rien à faire. Continuant comme personne, le kidnappeur prenait son téléphone et appelait visiblement quelqu'un qui travaillait à ses côtés.

     

    L'inconnu : "Oui.

    Le kidnappeur : On passe à l'étape suivante.

    L'inconnu : Comment ça ?

    Le kidnappeur (prenant un ton bien énervé) : D'après toi, tu es bouché ou juste la connerie l'emporte sur ta raison. N'essaye pas de discuter avec moi et maintenant agis. La famille doit être visée.

    L'inconnu : D'accord."

     

    La personne raccrochait rapidement.

     

     

    Pendant ce temps, Matthew et Melody étaient partis à la recherche de leur fiston suite à ce qui était arrivé à Cassandra. Pour Matthew, il était hors de question de laisser son fils seul surtout s'il y avait un danger. Ils arrivaient chez l'ami d'Ethan et se trouvaient en face d'une jeune femme du nom de Melinda Parks. Celle-ci semblait s'être bien approchée de Melody depuis toutes ses années, devenant ainsi proche du fiston tout comme de la Maman. Elle avait un fils également que Melody et Matthew pouvaient entendre jouer avec le leur. Ils jouaient à cache-cache. Melinda voyant l'heure tardive était surprise de leur visite mais si on fouillait plus profondément, son visage ne laissait pas transparaître que la surprise, mais aussi un sentiment agréable de voir enfin Matthew Spencer l'un des fils du roi.

     

    Ma : "Excusez-nous de vous déranger, mais on est venus chercher Ethan.

    Melo : C'est vrai que je t'avais dit qu'il pouvait rester pour la nuit, mais là, il y a une urgence.

    Meli (surprise) : Oh. Mais comme je suis idiote, j'ai oublié de me présenter au bel homme. Je m'appelle Melinda Parks.

    Ma (souriant légèrement) : Moi, c'est Matthew Spencer, enchanté de vous connaître.

    Melo (se crispant légèrement) : On peut entrer ?

    Meli (souriant) : Bien sûr."

     

    Melinda passait sur le côté pour laisser le couple entrer. Pour elle, c'était la première fois qu'elle voyait Melody avec un homme chez elle, cherchant Ethan. Serait-il alors ce fameux homme dont Melody n'avait jamais parlé, ou qu'elle préférait garder secret ? Melinda n'était pas du genre à laisser des secrets au placard, même, c'est tout le contraire, ne laissant aucune personne ternir ses relations. Ainsi elle ne pouvait pas subir les révélations qui feraient encore plus mal. 

     

     

    Ethan entendait du bruit et venait vers la porte. Il voyait sa mère et se jetait dans ses bras, lui faisant un gros câlin. Il la voyait auprès d'un homme ce qui lui semblait plutôt curieux, mais il ressentait comme une connexion particulière. Matthew était ému de voir pour la première fois son enfant. Il ne pensait pas vivre un tel moment d'émotion et il ne lui tardait qu'une chose : d'avouer la vérité sur le fait qu'il était son père et qu'ils allaient former une véritable famille. Ethan laissait passer sa mère et Matthew.

     

     

    Melinda laissait la petite famille en paix pour le moment et s'isolait discrètement prenant son téléphone. Elle appelait directement une personne.

     

    M : "Tout se passe comme prévu.

    L'inconnu : Tu sais ce qu'il reste à faire.

    M : La révélation. D'ailleurs jamais tu ne m'avais expliqué comment tu l'as su.

    L'inconnu : Il se trouve que le fiston ressemble à son père, mais je te parie que le retour de la femme et du fiston va raviver les conflits. C'est tout ce que l'on souhaite et ensuite, on pourra bien jouer.

    M : Elle va comment ?

    L'inconnu : Oh tu parles de notre otage ? elle est coriace mais je saurais la rendre docilee tout comme tu es rentré dans ma cause ma chère.

    M : Tu es le diable incarné.

    L'inconnu : Et tu m'admires d'autant plus pour cela.

    M : Instructions précises ?

    L'inconnu : Soit gentille, compatissante. Titille un peu le mâle devant toi, et ça incitera plus facilement à révéler le secret au gamin.

    M : Parfait. Je te retrouve où ?

    L'inconnu : Dans notre endroit habituel, dans une demi-heure à peu près. Je t'attends avec impatience ma douce.

    M (gênée) : Tu sais me titiller.

    L'inconnu : Et tu n'as pas idée combien je vais te titiller davantage.

    M (le défiant) : Beau parleur.

    L'inconnu (jouant) : Arrive vite et tu verras ce que tu verras.

    M : D'accord."

     

    Melinda raccrochait immédiatement, prenant un grand air d'inspiration et commençait tout doucement à avancer.

     

     

    Au même instant, Ethan était désorienté, ne sachant pas pourquoi sa mère pour la première fois était accompagné. Il pensait au pire, qu'il serait arrivé quelque chose de grave, mais il savourait cet instant près d'elle en lui refaisant un câlin et l'embrassant doucement sur la joue. Melody souriait émue à cette douce attention, ressentant tout l'amour de son enfant. Personne n'osait parler jusqu'à ce que finalement Ethan avec toute son innocence ne commence.

     

    E : "Maman, pourquoi tu es venu ?

    Me (souriant) : Parce que tu m'as manqué.

    E (bien intelligent) : Maman, arrête de mentir et dis-moi, pourquoi tu es venu accompagné ?

    Ma (remarquant que son fils était mâlin) : Tu sembles bien intelligent.

    E (souriant) : Oh, mais tu ne m'as pas vu à mes grandes heures.

    Ma (souriant) : En plus, tu as le sens de la répartie et de l'humour. J'aime ça.

    E (souriant) : Je suis ravi pour vous, mais il est vrai, j'aime ça aussi.

    Ma (heureux) : On a cela en commun.

    E (restant déterminé sur la visite et faisant une moue) : Bon, n'essayez pas de me faire changer de sujet car je déteste ça. Vous me répondez à la question oui, sinon je fais un caca nerveux.

    Me (hésitante) : C'est un peu délicat à t'expliquer.

    E (effrayé) : Tu me fais peur.

    Me (regardant son homme avec amour) : Tu peux m'aider ?

    Ma (caressant tendrement la joue de sa belle) : Ne t'inquiète pas, je le fais.

    E (étonné) : Non, mais vous m'intriguez vous deux."

     

    Il était temps pour le couple de révéler la vérité mais aussi la menace qui pesait sur tout le monde. Matthew avait encore en tête l'accident de Cassandra et il n'allait pas laisser cela impuni. Il s'approchait doucement de l'enfant, le regardant droit dans les yeux.

     

    Ma : "Il y a un danger qui court, un grave danger et ta mère et moi avions peur pour toi.

    E (surpris) : Peur ? Qu'il m'arrive quoi, que je me fasse enlever par les extraterrestres ?

    Ma (souriant légèrement) : Non, mais une amie à moi a été victime d'un accident non loin de votre demeure.

    E (gêné) : Pardon, je ne pensais pas que c'était si sérieux que ça.

    Ma : Malheureusement, si.

    E : Et pourquoi es-tu avec ma Maman ?

    Ma (ému) : J'ai retrouvé ta Maman après bien des années et je ne compte pas la laisser, vous laisser tous les deux.

    E (étonné) : Comment ça, je ne comprends pas.

    Ma (ému) : J'ai rencontré ta mère avant ta naissance mon grand.

    E (ému) : Ca voudrait dire, que tu serais mon Papa. Maman, c'est bien lui, dis-moi, allez, dis-le moi, c'est bien mon Papa n'est-ce pas ?

    Me (heureuse) : C'est lui.

    E (se blottissant dans les bras de son Papa) : Oh mon dieu, je n'arrive pas à y croire. Comme je suis si heureux. Mon rêve se réalise enfin. Je suis dans les bras de mon Papa, enfin, pouvant l'admirer. C'est que je te ressemble dis donc.

    Ma (pris au dépourvu) : Je ne sais pas par où commencer.

    E (insistant) : Dis-moi, ou juste l'essentiel. Après tu auras tout le plaisir de me raconter les petits détails.

    Ma : Mais tu es un grand curieux.

    E : C'est ce qui fait mon charme.

    Ma : C'est mon père qui m'a exilé de la ville et du pays.

    E (énervé) : Oh, je vais lui dire deux mots.

    Ma (le regardant tendrement) : Malheureusement mon grand, mon père est mort depuis peu et maintenant, je suis menacé, tout comme ma famille.

    E : Mais attends, quel est ton nom ?

    Ma : Spencer.

    E (énergique) : Attends Maman, pourquoi tu ne l'as pas recherché plus tôt ? Je suis le fils d'un prince. Je manie quand l'épée et c'est quand que je profite d'une grande chambre dis-moi ?

    Me (le remontant légèrement) : Mais dis donc je ne t'ai pas élevé comme ça voyons !

    E (baissant la tête) : Tu as raison. Pardon Maman.

    Ma : Ca ne fait rien. Tu es intrigué c'est tout, et d'ailleurs, j'aurais une proposition pour ta mère et toi."

     

    Là, Ethan était intrigué, et d'une belle manière. C'était le plus beau jour de sa vie, alors qu'il se blottissait davantage contre son Papa, ne voulant pas le perdre. Il se posait d'énormes questions dans son esprit, mais il sentait que son père pouvait le guider comme personne. Mais pour le petit, il ne fallait pas attendre six mois. Il désirait savoir vite ce qui se tramait.

     

    E : "Bon, c'est pas que j'aime attendre, mais accouche, je veux savoir moi !

    Ma : Oh, mais tu es bien incorrigible toi.

    E (souriant) : Ouep.

    Ma : J'ai l'intention de vous amener toi et ta mère directement dans la demeure familiale des Spencer.

    E (surpris) : Quoi ? Non, mais quoi ? Je vais pouvoir être dans la demeure, à faire le chevalier, monter sur des chevaux. Je..... (émue) Merci, Papa. Je peux t'appeler ainsi ?

    Ma (heureux et ému) : Tu ferais de moi l'homme le plus comblé mon fils.

    E (surrexcité) : Allons-y Maman, allons là-bas.

    Me : D'accord fiston.

    E : Chouette !!!!!!!!!!!"

     

    Melody s'approchait des deux hommes de sa vie. Matthew heureux, serrait sa belle et son petit gars dans ses bras. C'était le début pour eux, enfin d'une vie de famille idéale, mais sans savoir que des épreuves les attendrait et qu'autour d'eux, les apparences pouvaient bien être trompeuses.

     

     

    D'ailleurs, Melinda les surveillait de loin, et ayant entendu enfin la révélation et la proposition, elle venait les surprendre, jouant son rôle à la perfection.

     

    Meli (jouant les gênées) : "Pardon, je dois vous déranger dans ce moment.

    Melo : Ce n'est pas grave, mais une chose est sûre, merci d'avoir gardé Ethan.

    Meli : C'est normal.

    Melo : Ca ne te dérange pas si on sépare nos deux amis ?

    Meli : Mon petit ne dira pas non et puis, vous devez vous retrouver tous les trois. Vous devriez y aller même.

    Ma : C'est gentil, et en tout cas, merci beaucoup.

    Meli : C'est normal, mais bon allez-y, vous trois.

    Melo : D'accord."

     

     

    Ethan ne lâchait pas son Papa d'une seule semelle, alors que Melody embrassait amicalement Melinda sur la joue pour lui dire merci, et celle-ci en profitait pour lancer un regard plutôt envoûtant, laissant l'ambiguité sur ses intentions et installer le doute dans le couple. Matthew n'y faisait pas attention ce qui était un échec pour la jeune femme. La petite famille partait le plus vite possible vers la demeure familiale, où ils ignoraient encore que la situation avait bien dégénéré.

     

     

    Du côté de la demeure, Andrew ne tenait plus en place et désirait voir son frère pour asseoir sa suprématie de patriache au sein des Spencer, mais Alyson s'occupait de lui, en l'asseyant et en se mettant à califourchon sur lui, laissant ses mains glisser sur son torse, et lui murmurant qu'il préférait mieux être près d'elle que d'affronter des foudres inutiles.

     

    An (tout conquis par les attentions de sa belle) : "Tu sais que tu me rends fou, comme personne et que je suis totalement à ta merci.

    Al (coquine) : Oh, mais tu vas l'être davantage quand je prendrais ton corps en otage et que je ferais tout pour qu'il soit près du mien dans un moment chaud et torride comme tu l'aimes tant bébé.

    An : Non, mais avec ce que j'entends, je ne vais plus pouvoir me contrôler.

    Al (lui faisant un clin d'oeil) : Je compte bien faire sauter toutes les barrières de ton self-control et tu me feras crier d'un plaisir incomparable.

    An (lui lançant un air de défi) : Non, mais tu sais qu'il ne faut pas jouer avec moi.

    Al (lui mordillant la lèvre au sang et la léchant perversement) : J'aime te torturer, et regarde-moi à l'oeuvre, tu ne vas pas être déçu. Tu ne voudrais pas que je m'amuse toute seule dis-moi ? C'est tellement mieux à deux, où je peux sentir tes douces attentions et ça en moi trésor."

     

    Alyson n'y allait pas par quatre chemins pour obtenir ce qu'elle désirait qu'elle prenait à pleine main ce qui lui faisait envie, le malaxant telle une diablesse et glissant sa main à l'intérieur du pantalon et du boxer de son amant pour arriver à son objectif. Andrew se sentait tellement bien qu'il poussait un léger gémissement, et incapable de se contrôler, il lui mordillait la peau du cou, le léchant bestialement et lui murmurant à l'oreille de montrer ce qu'elle savait faire. Alyson affichait un sourire de diablesse, baissant le pantalon de son homme et lui procurant une douceur incomparable. Il était aux anges qu'il soupirait davantage, amenant son visage à croquer et l'embrassant bestialement, lui arrachant le haut et l'embrassant sur sa poitrine. Alyson satisfaite de ce mouvement coinçait la tête de son homme dessus afin de ressentir ses douces attentions. Elle en vibrait tellement qu'elle baissait sa tête vers l'arrière savourant chacun des moments.

     

     

    Seulement, ce petit jeu torride s'arrêtait net quand Matthew, Melody et Ethan arrivaient. Melody cachait les yeux de son fils alors qu'Alyson se rhabillait. Andrew était en colère qu'il frappait sur la table et se reprenait. Il voyait son frère, et se calmait légèrement.

     

     

    A : "Tu as un sacré toupet de me déranger alors que j'étais avec ma belle.

    Ma : Oh, je croyais que c'était encore l'un de tes jeux tordus.

    A (faisant mine de sourire) : Tu n'essayerais pas de me chercher par hasard ?

    Ma : Oh, je croyais simplement que tu étais en colère contre moi, ou que tu essayais encore de me faire du mal comme tu sais le faire.

    A : Je devrais te retourner le compliment très cher, surtout que tu as un sacré toupet de l'emmener ici. Ravi de te revoir Melody, toujours aussi ravissante à ce que je vois et pas seul.

    Ma (en colère) : Cette fois-ci, ton manège ne marchera pas. Elle est avec moi, et c'est mon fils, alors tu n'y touches pas, compris ?

    A : Oh, mais c'est que j'ai compris petit frère.

    Ma : J'en doute.

    E (en colère) : Oh, mais ça suffit vous deux. J'arrive ici, et vous vous disputez.

    Ma (gêné) : Pardon fiston.

    A : Comment tu t'appelles mon garçon ?

    E : Je suis Ethan Evans.

    A : Enchanté, et moi Andrew, le grand frère de Matthew.

    Ma : J'aimerais autrement.

    A : Toujours aussi blagueur mon frangin.

    E : Donc tu serais mon oncle ?

    A : Oui mon garçon.

    E : Oh, tu as l'air coriace comme ça.

    A : Mieux vaut ne pas me chercher.

    E : Je m'en souviendrais.

    Me : Ethan, tu pourrais nous laisser un moment ?

    E : Bien sûr maman. Il faudrait que j'aille où ?

    A : Il y a une bibliothèque non loin.

    E : J'y vais de suite.

    Ma : Viens par là, fiston, fais-moi un câlin.

    E : D'accord Papa."

     

    Ethan se précipitait dans les bras de son père et lui faisait un câlin. Il allait ensuite vers sa mère et l'embrassait sur la joue, lui faisant un câlin également et allait à la bibliothèque. Là, c'était l'occasion pour les trois de se revoir et surtout de s'expliquer sur les raisons qui ont détruit la famille, et l'exil forcé de Matthew aux Etats-Unis. Melody restait plutôt à l'arrière, ne désirant pas enflammer une situation qui était déjà tendu en apparence. Andrew se levait, croisant les bras.

     

     

    A : "Es-tu sûr que cet enfant Melody est bien le fils de Matthew ?

    Me (furieuse) : Comment oses-tu douter de ma sincérité ?

    A (calme et déterminé) : Rappelles-toi que l'on était aussi ensemble.

    Me (furieuse) : Oui, mais la conception a eu lieu bien avant. C'est le fils de Matthew et non le tien, c'est clair dans ta petite tête !!!!! Faut-il que je te fasse un dessin ?

    A (tentant de la calmer) : Oh, faut te calmer ma chère.

    Me (furieuse) : Tu oses me demander ça alors que tu m'as cherché ? Tu as un sacré toupet.

    Ma (s'approchant d'Andrew et lui assénant un coup de poing l'amenant au sol) : C'est pour essayer encore de t'interposer entre moi et mon bonheur. Tu as un culot de vouloir tout détruire.

    A (en colère) : Cela n'aurait pas été au premier né d'avoir un héritier mais au lieu de cela c'est toi qui a tout eu, et c'est injuste.

    Ma (furieux) : Tu as toujours été jaloux de moi, alors que l'on devrait s'unir et ça a détruit notre famille, ça nous a séparé, toi, moi et Ryan. Mais si tu cherches la guerre entre nous, tu seras servi, et le royaume sera divisé. C'est moi le futur roi, car notre père avait confiance en moi, et non toi. Il a vu ta noirceur, ton ambition et ta manière de manipuler les gens. Tu vas faire autrement à présent, car contrairement à notre père qui te laissait le bénéfice du doute, je ne le ferais pas. Tu as intérêt à changer et à être de mon côté, sinon tu pourras dire adieu au royaume, c'est clair ?"

     

     

    Andrew était surpris par autant d'aplomb et de certitude de la part de son petit frère, lui qui était si influençable avant que leur père ne décide de le protéger. En même temps, le discours de Matthew faisait réfléchir le grand frère. Si son père tenait autant à lui, jamais celui-ci n'aurait envoyé Matthew aux Etats-Unis et aurait donné sa bénédiction pour que l'ainé naturel prenne le pouvoir à sa mort. Il avait conscience que la transition avant que le nouveau roi règne sera bien chaotique. Alyson de son côté assistait à toute cette débacle, et en écoutant attentivement, elle pourrait facilement manoeuvrer pour ne pas perdre sa place bien privilégiée dans cette demeure. Il était hors de question que le tout soit gâché par un prince. Alors, elle décidait de mettre une autre situation en avant.

     

    A : "Vous croyez que c'est le moment de vous faire une espèce de guéguerre à la noix, alors qu'il se passe quelque chose de grave.

    M (curieux) : Comment ça ?

    A : Brooklyn a été enlevée.

    M (choqué) : Quoi ? Mais comment est-ce possible ?

    A : On l'ignore, mais une chose est certaine, Ryan pense que c'est la faute d'Andrew et ils se sont querellés.

    M : Où est-il ?

    A : Il est parti furieux, mais on ignore totalement où il se trouve.

    M (déterminé) : Mais il faudrait savoir où il est ?

    A : Comme je le connais, il a dû encore se réfugier dans les bouquins, à lire ses livres de Shakespeare à la noix.

    M : Ce n'est pas parce que tu n'apprécies pas ses oeuvres que les autres doivent penser comme toi.

    A : Il pense toujours que Roméo et Juliette ça existe dans la vie, qu'il n'a jamais déclaré correctement son amour à qui que ce soit, alors que l'amour est une alchimie, une passion dévorante qui soulève nos entrailles, qui nous poussent à nous dépasser. Et quand on sent que de l'autre côté c'est réciproque, on ne peut qu'être poussé à relever tous les défis."

     

     

    Melody avait écouté toutes les paroles d'Andrew, et elle savait que toute cette déclaration n'était que dans le but de la titiller, de la pousser à bout, afin de reconnaître que leur histoire n'était pas que de la faute de l'ainé mais aussi la sienne, car elle avait cédé à la tentation. Seulement, elle ne cèderait pas à cette manipulation. Il y avait de cela plusieurs années, elle était plutôt maléable, influençable, au point que les Spencer, au travers du patriarche avaient ruiné son bonheur, mais maintenant, elle ne se laisserait plus faire. Il était hors de question de perdre ce qu'elle avait de plus précieux au monde.

     

     

    Me : "Matthew chéri ?

    Ma : Oui mon amour ?

    Me : Tu ferais mieux de retrouver ton frère avec Andrew, afin que vous puissiez discuter tous les trois. A mon avis, il ne faut plus que vous vous disputiez. Tu as vu ce qui est arrivé à Cassandra, puis à Brooklyn ? Vous devez être fort.

    Ma : On s'unira, mais de toute façon, on ne s'entendra jamais vraiment.

    Me : Tu feras attention, je te connais, n'est-ce pas ?

    Ma : Et qu'est-ce que tu vas faire pendant ce temps ?

    Me : Je vais reprendre mes marques et discuter un peu avec Alyson si elle le souhaite bien.

    Ma : Tu sais que je t'aime toi ? Que tu me rends heureux, et que tu m'apportes ce dont j'ai toujours rêvé ?

    Me : Oui mon amour, et toi, tu illumines ma vie, et notre fils est le fruit de notre amour. On va enfin vivre ensemble, être une famille, et ça pour moi, c'est le plus beau des cadeaux. Le mieux encore, c'est que je peux t'embrasser comme il se doit. Allez viens par là, beau brun."

     

     

    Melody prenait son bellâtre par le col, et l'embrassait à la fois d'une manière tendre, langoureuse, et passionnée, faisant durer ce baiser le plus longtemps possible, afin d'en mettre plein la vue aux spectateurs présents auprès du couple et montrant tout son amour pour Matthew. Andrew était encore un peu jaloux de les revoir réunis, mais en admirant son Alyson, il savait qu'il avait fait le bon choix. Elle était à la fois douce, féline et déterminée que pour lui, Alyson était sa reine. Andrew s'approchait de son petit frère et posait sa main sur son épaule. Matthew était surpris et craignait une manoeuvre de son frère au point qu'il reculait légèrement comme pour se défendre, mais Andrew se montrait calme. Le dernier soufflait légèrement.

     

    A : "Alors, on y va ?

    Ma : Je te suis.

    Me : Sois prudent mon coeur.

    Ma (souriant légèrement) : Je te le promets, et toi aussi ma chérie.

    Me (souriant) : Oui mon amour.

    A : Je prendrais soin d'elle, ne t'inquiète pas.

    Ma : Alors j'arrive Andrew."

     

    Andrew et Matthew quittaient la pièce, laissant les deux jeunes femmes seules.

     

     

    De son côté, Ethan était dans cette bibliothèque dont pour lui, tout avait l'apparence d'une caverne d'Ali Baba. Il rêvait depuis toujours que tous ses rêves puissent se réaliser, et en y pensant, déjà retrouver son père était pour lui un cadeau inestimable, alors le reste sera un plus. Déjà, pour lui, Andrew était détestable, mais il aimerait rencontrer d'autres membres de la famille, quand soudain, il percuta une autre personne qui s'avérait être Ryan. Celui-ci était encore dans tous ses états qu'il criait.

     

    R (furieux) : "Tu ne peux pas regarder où tu marches ?

    E (effrayé) : Pardon.

    R (remarquant le jeune garçon et se radoucit) : Oh, excuse-moi mon petit, mais je ne t'ai jamais vu auparavant. Comment t'appelles-tu ?

    E : Je m'appelle Ethan Matthew Spencer.

    R (surpris) : Hein ?

    E : Je sais, ça surprend, mais je suis le fils de Matthew. Je suis disons le clairement ton neveu.

    R (heureux) : Alors je suis d'autant plus ravi d'accueillir la nouvelle génération Spencer.

    E (curieux) : Pourquoi étais-tu énervé ?

    R : Tu vois, on m'a arraché la femme que j'aimais alors que l'on avait du mal à se trouver et ça me met en rogne. Je pense savoir qui est le responsable, et je vais tout faire pour le prouver.

    E : Oh, bonne chance alors.

    R : Tu es le portrait craché de ton père.

    E (gêné) : Merci."

     

    Ethan ne savait plus où se mettre tellement il rougissait. Ryan s'approchait de lui et lui faisait un gros câlin. Visiblement, pour le jeune homme, son père et Ryan avaient hérité de bonnes choses, et qu'il les avait aussi, mais au fond, il avait peur qu'également la cruauté, l'ambition d'Andrew n'ait déteint sur lui.

     

     

    Alors que ce moment de tendresse était particulièrement plaisant pour Ethan après les récents évènements, Matthew et Andrew arrivaient ensemble. Immédiatement, Ryan devenait dur et froid qu'il s'éloignait du petit. Ethan allait voir son père et se blottissait contre lui. Matthew lui murmurait d'aller rejoindre immédiatement sa mère et d'aller visiter les chambres. Ethan s'exécutait et partait sans broncher. Ryan reculait davantage, sachant qu'il cognerait sur Andrew aussitôt qu'il serait prêt, mais Matthew se mettait entre les deux.

     

     

    M (diplomate) : "Bon, ce n'est pas tout ça, mais nous avons un grave problème.

    R (furieux) : Tu l'as dit, c'est Andrew le problème.

    M (à l'écoute) : Qu'est-ce que tu entends par là ?

    R (furieux) : J'entends qu'il a enlevé Brooklyn pour me tenir entre ses griffes.

    M (essayant de le rassurer) : Calme-toi, et on va tirer les choses au clair, d'accord ?

    R (se calmant légèrement) : Comment tu fais pour ne pas lui cogner dessus ? Regarde-le avec cette tête d'abruti, qui n'attend qu'une seule chose c'est que l'on perde le contrôle toi et moi.

    M : Il sait très bien tes soucis, mais au vu de ce qui arrive, il n'est peut-être pour rien.

    A : Je ne suis pas responsable de tous les maux de l'univers.

    R (en colère) : Alors toi la ferme et laisse-le parler. Il a toujours été plus sage, plus diplomate, mais aussi instinctif contrairement à nous.

    M (souriant) : Merci de me défendre. Tu as toujours été là pour me guider, maintenant c'est à mon tour.

    R : C'est normal frangin.

    M (reprenant son explication) : Bon, Brooklyn a été enlevée, mais Cassandra, la personne avec qui je suis arrivée ici, a eu également un accident, et une lettre de menace qui allait derrière. Ca sent le coup monté pour que l'on se déclare la guerre nous trois, que l'on se dispute ce qui reste du royaume, et ensuite, ça profiterait à quelqu'un. On devrait penser aux membres de cette famille. Toi Andrew, tu as Alyson, Ryan, Brooklyn, et moi, j'ai Melody et Ethan. Ils doivent être protégés coûte que coûte.

    R : Comment on va faire pour retrouver Brooklyn ?

    M : Ne t'inquiète pas, on va tout faire pour la ramener ici, et pour cela, on interrogerait tout le personnel.

    A : Tu sais qu'ils ont toujours été fidèle à la cause de la famille.

    M : Qui te dit qu'il n'y a personne de corrompu. S'il y a quelque chose que j'ai appris aux Etats-Unis, c'est que chaque personne peut très bien se faire acheter au nom d'une faiblesse.

    A (curieux) : On dirait que tu en appris des choses là-bas ?

    M (souriant ironiquement) : On peut dire que c'est grâce à tes mauvaises actions très cher.

    A (souriant) : Tu as toujours le mot pour rire.

    M : C'est tout moi.

    R : Bon, il faudrait que l'on commence.

    A : Et par qui ?

    R : Tous ceux issu de la cuisine et des chambres.

    A : Commençons alors.

    R : On se répartit comment les tâches.

    A : Je m'occupe de la cuisine et vous des chambres.

    M : Parfait, et on se retrouve ici, pour une mise au point.

    R : Allons-y alors."

     

    Ryan et Matthew partaient pour aller vers les chambres tandis qu'Andrew s'en allait vers la cuisine.

     

     

    Megan avec toute cette agitation, était retournée tranquillement à la demeure. Elle se remettait tranquillement au travail à la cuisine, quand soudain, elle se faisait surprendre par Andrew. Elle n'avait pas le bon frère mais semer la zizanie, sachant qu'Andrew était un de ses objectifs ne lui posait pas de problème. Elle jouait de ses jambes, se posant sur le travail de la cuisine telle une femme fatale et se mordillant la lèvre malicieusement. Andrew était subjugué en voyant cette beauté.

     

    A (satisfait) : "Décidément, le personnel de mon très cher père me surprendra toujours.

    M (plaçant légèrement son index en bouche) : C'est que finalement, on n'avait pas fini ce qui était en train de se produire.

    A (souriant) : Vous m'étonnerez toujours.

    M (lui faisant un clin d'oeil) : Et encore très cher, tu n'as rien vu.

    A : Pourquoi ne t'ai-je pas remarqué avant ?

    M : Tu étais contrôlé.

    A : C'est vrai, par la famille, par mon père, sans avoir la possibilité de laisser libre court à mes envies.

    M (laissant sa main parcourir la joue de son objectif, baissant jusqu'à son cou et son torse vigoureusement) : Et si je te donnais la possibilité d'accéder à tes envies, même les plus perverses et coquines qui soit et en échange, pour tout le monde, je suis clean ?

    A : A mes yeux ma toute belle, tu es déjà réglo.

    M : C'est parfait alors qu'est-ce que tu attends pour me venir prendre ce qui t'appartient chéri, et de la placer en moi ? Je sais, que tu veux me faire vibrer, alors fais-moi crier, et d'un tel plaisir que tu ne pourras plus jamais te passer de moi.

    A (souriant) : Ne me tente pas.

    M (lui faisant un clin d'oeil) : Et si j'ai envie de te tenter ?

    A : Tu es une diablesse en puissance.

    M : C'est que j'ai envie de toi chéri, plus que tout.

    A : Tes désirs sont des ordres chérie, et crois-moi, tu te souviendras de cet instant."

     

    Andrew laissait ses mains parcourir les courbes de la belle, pinçant même ses fesses de manière subtile. Elle vibrait à son contact, qu'elle laissait ses jambes parcourir le bas du corps du bellâtre, pinçant ses fesses coquinement, et glissant ses mains sous la chemise, lui arrachant, lui mordillant le cou et léchant la trace diaboliquement. Elle l'embrassait bestialement, laissant sa main aller sur ce qu'elle avait envie et le malaxant intensément. Il était tellement incontrôlable, qu'il baissait son pantalon. Elle en profitait pour lui procurer un plaisir incomparable. Il ne pouvait plus se contrôler qu'il passait à l'acte. Elle se plaçait immédiatement sur ce qu'elle désirait, bougeant telle une déesse et coinçant la taille de son amant avec ses jambes pour mieux le sentir en elle. Il continuait et elle augmentait davantage la cadence afin de vivre cet instant charnel. Secrètement, elle espérait qu'un petit être puisse y grandir, afin de forcer la famille royale à la garder, et à la protéger du mieux possible. Andrew ne s'était pas rendu compte, mais même s'il avait assouvi une envie, il avait trompé celle qu'il aimait par-dessus tout. Il sentait une pointe de culpabilité qu'il se posait un instant. Megan prenait cet homme dans ses bras lui murmurant que si celui-ci avait envie de recommencer, il n'avait qu'à venir la retrouver. Andrew souriait à ses jolis murmures comme si le poids de l'adultère et de la trahison étaient dans sa nature profonde. Finalement, il décidait de s'en aller, de retrouver sa chérie et Melody.

     

     

    Au même instant, Melody était avec Alyson. Jusqu'à présent les deux femmes n'avaient jamais discuté, mais là, c'était l'occasion de mettre leurs opinions en avant. Alyson croisait les bras. Elle semblait être complètement hostile à Melody. Serait-elle au courant des différents au niveau de la famille royale il y a de cela avant la naissance d'Ethan ? Cela semblait bien être le cas.

     

    A : "C'est que tu aurais un sacré toupet de venir dans cette demeure après avoir causé beaucoup de problèmes il y a de cela des années. Le patriarche ne t'aurait pas chassé d'ici.

    M (déterminé) : Tu n'as aucun pouvoir Alyson ici. Seuls les princes ont quelque chose à dire.

    A : Mais nous sommes au 21ème siècle ma chère, où les femmes peuvent revendiquer la parole et dire ce qu'elles pensent. Les hommes n'ont plus le même pouvoir qu'avant, sinon toi et moi, on porterait des vêtements commandés par nos hommes chéris, et on devrait se lafermer en leur présence. Ce serait complètement ignoble, tu ne crois pas ?

    M : Je suis d'accord, mais que toi, tu me fasses la leçon, c'est un peu osé tu ne crois pas ?

    A : Alors tu te souviens de moi après toutes ses années ?

    M : Bien sûr, tu étais dans ce bar, dans une tenue plus qu'olé olé avec un notable. Tu es bien monté en étant aux côtés d'Andrew celui même qui avait détruit mon couple.

    A : Moi, je suis ambitieuse, contrairement à toi, et une position bien confortable maintenant avec le temps.

    M : Tu te rends compte que tu n'as pas le bon prince qui hérite du trône ?

    A : Je sais, mais j'aime Andrew, et je respecte ce qu'il ait. J'aime les hommes ambitieux et qui justement me font vibrer au point qu'ils crient mon nom au moment charnel.

    M : Tu es toujours aussi cru.

    A : Mais j'aime toujours aussi les jolies femmes. Ca ne te tenterait pas de jouer avec moi ?

    M (furieuse) : Non, mais tu oses avec moi ? Tu sais que je ne mange pas de ce pain-là !

    A (la provoquant) : Tu n'aurais pas dit ça il y a quelques temps ?

    M : Je sais que j'ai fait des conneries il y a des années de cela, mais je pense à mon couple aujourd'hui.

    A (curieuse) : Tu l'aimes vraiment.

    M (donnant son explication) : Quand on rencontre le grand amour, on le sent au plus profond de son être, de ses entrailles au point que sans lui, on se sent vide, une partie s'en va et rien n'est susceptible de le combler. Quand on aime, on se sent pousser des ailes, le bonheur a un tout autre sens, et quand on a un enfant issu de cet amour, on accomplit le plus beau des miracles. Il représente tout pour moi, et sans lui, je sombrerais.

    A : C'est que je n'ai rien à dire face à autant d'amour. Je dis simplement respect."

     

    Alyson avait tout fait pour tester Melody, et elle aurait réussi à passer le test. Surtout, Alyson était là pour mettre la belle dans sa poche, et elle était capable de tout pour y arriver.

     

     

    Seulement, ce serait pour plus tard, quand la jolie blonde voyait arriver le petit Ethan. Elle essayait tant bien que mal de regarder le petit, surtout pour détruire l'idée qu'il serait le fils de Matthew mais qu'il soit celui d'Andrew. En fait, cela aurait pour conséquence légitime qu'Andrew monterait sur le trône. Ethan se blottissait contre sa mère. Melody plaçait ses bras autour de lui et l'embrassait sur la joue. Alyson ne bougeait pas de sa position, mais par contre, elle avait une idée pour confirmer ou non la paternité de Matthew sur Ethan et s'approchait de celui-ci, le serrant dans ses bras et prenant discrètement une mèche de cheveux. Elle s'éloignait et faisait signe au personne d'escorter Melody et Ethan dans leur chambre. Ethan voyant du mouvement avait hâte de découvrir sa propre chambre lui habitué aux endroits plutôt restreints, mais voyant l'oeil de sa mère, il ne fallait pas trop exulter en voyant toutes ses belles choses et se montrer digne.

     

     

    Avec le personnel, ils montaient, laissant seule Alyson alors qu'Andrew faisait son apparition devant elle. Elle souriait, l'embrassant sauvagement.

     

    Al : "Et si je te disais que j'ai une nouvelle qui pourrait te réjouir si ça marche ?

    An (intrigué et cachant quand même sa faute) : Je serais curieux de connaître ton plan.

    Al : Si en fait le fils héritier de Matthew était en fait ton fils ?

    An (ne comprenant pas) : Je ne te suis pas.

    Al (essayant de faire comprendre les choses) : Et si Melody nous avait menti sur la paternité d'Ethan ?

    An : Comment veux-tu prouver cela ?

    Al (souriant coquinement) : Le test adn bébé nous dira la vérité, ou nous orientera vers notre vérité.

    An (affichant un grand sourire) : Chérie, tu sais que là, j'ai envie de te récompenser. Tu es digne d'être une reine. Tu es déjà la mienne.

    Al : La trève n'est que pour les nuls. Ici, il est question de gouverner tout un royaume. Si Matthew ne comprend pas ça, c'est qu'il est un lâche en la matière.

    An (applaudissant discrètement) : Et en plus, tu es parfaite, décidément, j'ai une chance inouie.

    Al : Profites-en bien chéri. Si ça se trouve, je pourrais en plus te donner un autre fils.

    An (prenant sa belle par la taille et l'embrassant avec amour et passion) : Tu ferais de moi le plus heureux des hommes que j'ai envie de toi en cet instant.

    Al (le faisant languir en posant son index sur ses lèvres) : Chaque chose en son temps bébé. Allons de suite voir un homme de confiance, pour faire les analyses et après tu me sauteras comme tu n'as jamais sauté aucune autre femme de ta vie, que tu me fasses crier de plaisir et que tu jouisses en moi.

    An (souriant) : Perverse et coquine, j'adore ça. Qu'est-ce que l'on attend pour y aller, qu'ensuite, je ressente ton corps contre le mien belle tigresse de mon coeur.

    Al (poussant un léger grognement) : Allons-y trésor.

    An (pensant à une chose) : Je ne peux venir avec toi.

    Al (froide) : Pourquoi ?

    An (diplomate) : Ce n'est pas contre toi, mais Matthew et Ryan s'attendent à me voir pour que l'on mette nos informations en commun.

    Al (froide) : Ses femmes, on s'en fout. Là, je te parle du pouvoir qui t'est accessible trésor. Tu ne le souhaites plus ? Tu veux faire le politiquement correct avec tes deux frangins qui te méprisent ? Ils ne voient pas ta véritable valeur chéri. Ils ne voient pas à quel point tu es un gagnant. On s'en fout de leurs promesses, de leurs paroles. Tant qu'ils ne te montrent pas le respect dû au fait que tu es leur ainé, ils n'ont qu'à aller se faire foutre et bien profond.

    An (souriant coquinement) : Je t'aime toi, et tu ne mâches pas tes mots, loin de là.

    Al (s'approchant dangereusement et prenant à pleine main ce qu'elle désirait le plus) : Alors tu fais plaisir à ta dulcinée, et tu rappliques illico presto, compris mon chou ?.

    An (complètement soumis) : Oh oui."

     

    Le couple partait le plus vite possible pour accomplir leur plan.

     

     

    Pendant ce temps, au niveau des chambres, Matthew et Ryan avaient interrogé bon nombre de personnes, mais sans aucun résultat sur s'il y a une taupe ou pas au sein de la demeure royale. Pour Ryan c'était tellement énervant qu'il frappait contre le mur. Matthew le prenait par l'épaule et le regardait compréhensif.

     

    M (compréhensif) : "Ne t'inquiète pas, on aura des réponses.

    R (inquiet) : J'espère. C'est que je ne veux pas perdre l'amour de ma vie.

    M : Je sais ce que tu ressens.

    R (curieux) : Tu l'aurais vécu.

    M (songeur) : J'ai vécu plein de choses aux Etats-Unis que tu ignores, mais on se rattrapera.

    R : Je suis désolé de ne pas avoir été là pour toi.

    M : C'est gentil. On devrait retrouver Andrew tu ne crois pas ?"

     

    C'est là où un membre du personnel qui était dans l'une des chambres venait vers eux et murmurait à l'oreille de Ryan qu'Andrew était sorti avec sa dulcinée. Là, il frappait contre le mur avec le poing fou de douleur. Matthew était en colère.

     

     

    M (furieux) : "Il va le payer."

     

    Matthew prenait son téléphone et appelait la sécurité.

     

    M (furieux) : "Arrêtez la voiture d'Andrew Spencer sur le champ, sinon, je vous vire est-ce clair ?"

     

    La sécurité était prévenu qu'ils agissaient rapidement, arrêtant la voiture.

     

     

    Andrew et Alyson étaient pris au piège. Andrew frappait contre l'avant de la voiture tellement il était énervé contre son frère. Alyson prenait son bras, et le caressant lentement afin de le calmer.

     

    Al : "On trouvera un moyen de sortir, ne t'inquiète pas.

    An (en colère) : Non, mais il se croit où ? Je vais lui montrer de quel bois je me chauffe.

    Al (compréhensive) : Je sais mon coeur mais c'est en étant subtil que l'on arrivera à gagner. Restons digne et c'est lui qui commettra l'erreur fatale.

    An (souriant légèrement) : Alors rentrons, mais il faut que ce qui se passe là-bas se résolve rapidement pour faire les analyses.

    Al (déterminée) : Je prendrais une autre mèche si nécessaire pour arriver à nos fins.

    An (heureux) : Parfait alors."

     

    Le couple rentrait.

     

     

    Pendant ce temps, Cassandra et Matthew étaient enlacés tendrement ensemble jusqu'à ce que celui reçoive un sms l'intimant de vite arriver. Matthew se rendait compte qu'il devait vite rejoindre Ryan sinon il risquait de perdre une affaire importante. Cassandra se réveillait voyant la mine soucieuse de son bellâtre. Elle aimerait tant l'aider.

     

    C (inquiète) : "Quelque chose ne va pas bel ange ?

    M : J'ai une affaire à régler pour un ami, mais je veux être le plus possible auprès de toi pour ton rétablissement. Je n'aime pas que tu sois dans cet état.

    C (tentant de le rassurer) : Je suis réveillée et j'irais de mieux en mieux.

    M (inquiet) : Mais tu es en sécurité ici au moins ? Car être exposé et en danger, cela n'est pas de tout repos.

    C (compréhensive) : Je sais mon chéri, mais ne t'inquiète pas, je serais prudente et je ferais monter une garde pour qu'il ne m'arrive rien.

    M (curieux) : Vrament, tu ferais cela ?

    C : Je veux que tu sois bien mon amour. Ton bonheur est ce qui m'importe le plus.

    M : Et le tien aussi mon coeur. Tu m'appelleras au besoin ?

    C : Tu sais que tu peux compter sur moi. Allez fais ce que tu as à faire et reviens-moi le plus vite possible.

    M (heureux) : Compte sur moi.

    C : Je t'aime tellement fort.

    M : Je t'aime aussi bébé."

     

    Matthew l'embrassait fougueusement et langoureusement avant de partir.

     

     

    Au même instant, Ryan et Matthew descendaient afin de recevoir Alyson et Andrew. Ryan bouillonnait de l'intérieur, mais Matthew posait sa main sur son épaule pour le calmer. Ils arrivaient devant la porte et Alyson et Andrew rentraient l'air tout calme. La tension était palpable. On pourrait même dire qu'une mouche volait tellement le silence était pesant. Soudain, sans crier gare, Ryan cognait Andrew avec un bon vieux coup de poing.

     

    R (furieux) : "Connard, tu m'as menti, tu nous as menti. Tu préférais partir au lieu d'enquêter, alors que c'était important pour Brooklyn, pour Cassandra. Tu n'as pas de coeur ordure. En fait, tu es un grand égoiste, et Papa a bien fait de ne pas privilégier le lien de l'ainé pour être roi. Maintenant c'est la guerre grand frère, c'est la guerre à tout jamais.

    A (calme) : Tu oses me dire ça petit frère, tu risques d'avoir de grands ennuis. Tu n'as pas les couilles pour essayer quoi que ce soit contre moi. Tu n'es qu'un lâche.

    R (furieux) : Je vais te montrer qui est le plus lâche de nous deux.

    M (s'interposant) : Vous allez vous calmer vous deux, sinon, c'est moi qui vais m'occuper de vous deux.

    R (se calmant) : Il n'y a plus rien à espérer maintenant.

    M. C (intervenant) : Laisse-moi dire le contraire.

    R (faisant signe à Matthew de fouiller le sac d'Alyson) : Tu arrives à point nommer très cher.

    M. C : Tu m'as demandé, je suis là.

    M : Qui est-ce ?

    R : Un ami qui me permettra d'en savoir plus.

    M. C (fouillant le sac d'Alyson et trouvant la mèche) : Oh, que vois-je ?

    R (intrigué) : Une mèche de cheveux.

    A : Et je peux savoir qui tu es toi ?

    M. C : Tu ne te souviens pas de moi ? Matthew Carter pour te servir enfoiré.

    M : Enchanté de te connaître.

    M. C : Et tu es le petit frère de Ryan ?

    M : Oui, Matthew.

    R : Maintenant voyant à qui appartient cette mèche.

    M (prenant le sac contenant la mèche et la reconnait, étant énervé, il tente d'étrangler son grand frère Andrew) : Oh connard, tu l'as bien cherché en t'en prenant à mon fils. Je pouvais tenter de te changer mais rien n'y arrivera. Tu as fait la plus grosse erreur de ta vie. Maintenant c'est la guerre."

     

    Plus rien ne semblait pouvoir mettre les frères d'accord, et il a fallu que l'ami de Ryan puisse mettre la main sur le couple malfaisant.

     

     

     

     

     

     

     

    Fin du chapitre.


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  • Chapitre 3 Pour l'amour d'un héritié
     

     

    Dans la demeure, la tension était à son paroxysme. Matthew continuait à étrangler son frère Andrew qui changeait de couleur. Ryan ne désirant pas que son petit frère se salisse les mains le somme d'arrêter et l'éloigne de leur ainé en le tenant dans ses bras le plus possible. Matthew était comme fou, pris d'une rage incontrôlable qu'il serait capable de commettre un meurtre sur le champ. Pour lui, il était inconcevable de se servir d'un enfant, surtout pour les affres du pouvoir. Andrew lui était retenu plus délicatement par sa dulcinée qui lui tenait le bras, laissant sa main glisser sous sa manche et effectuant des caresses plus que divines et sensuelles afin de le tenter. De suite, Andrew retrouvait un calme olympien.

     

     

     

    Mais tout ce bruit arrivait aux oreilles de Melody et d'Ethan qui étaient arrivés tout juste à l'étage pour voir les chambres. Melody était inquiète du bruit des plus assourdissants, à croire qu'il y avait une bataille là-dessous. Ethan n'aimait pas voir sa mère ainsi, qu'il se blottissait contre elle.

     

    E (effrayé) : "Pourquoi ça crie là-dessous ? J'ai si peur.

    M (tentant de le réconforter en le prenant dans ses bras et lui offrant un tendre baiser sur la joue) : Je n'en sais rien, sûrement des disputes entre frères.

    E (curieux) : Tu es curieux ?

    M (affichant un léger sourire) : Oui mon petit ange.

    E : On pourrait descendre pour voir non ?

    M : C'est pas une bonne idée, mieux vaut ne pas gêner. 

    E (insistant) : Je veux que ce bruit s'arrête maman, et vite. Je pensais vivre quelque chose de bien ici, mais s'il y a autant de disputes, cela ne sert à rien. 

    M (résignée) : Alors on va descendre pour voir."

     

     

    C'est à ce moment-là que le duo croisait Megan qui était arrivée par une autre aile et se trouvait dans la chambre d'Andrew en train de fouiller. Melody frappait à la porte ce qui surprenait Megan qui stoppait de suite. Là, elle devait trouver une histoire pour ne pas se faire prendre sinon, elle pouvait dire adieu au travail qu'elle avait ici et ne pourrait rendre des comptes à la personne qui lui donnait des ordres.  

     

     

    Meg (jouant la désespérée) : "Pardon mais avez-vous besoin d'aide ? 

    Mel (déterminée) : C'est plutôt à moi de vous dire cela, surtout que vous fouillez dans une des chambres, qu'est-ce qui vous prend ? 

    Meg (gênée et jouant celle perdue) : Pardonnez-moi mais je ne sais plus quoi faire. 

    Mel (s'approchant d'elle) : Dites-moi ce qui vous arrive. 

    Meg (pleurant) : Andrew me persécute, c'est horrible. A l'occasion, quand je me retrouve seule avec lui, alors que j'effectue mon travail, ce ne sont que des allusions perverses, et pire encore. Il a essayé de.... Je ne peux pas le dire tellement c'est horrible. 

    Mel (la réconfortant) : Oh, je suis désolée. jamais je n'aurais cru voir ce genre de choses surtout dans cette demeure. 

    Meg (en rajoutant une couche) : Vous n'imaginez pas à quel point Andrew est cruel avec les employés. Nous sommes effrayés chaque jour, et en voyant son petit frère débarquer ici, on pensait qu'il y avait un espoir, mais avec ce qui est arrivé, je ne peux rester ici, sauf s'il ne fait plus de mal. 

    Mel (curieuse) : Comment ça ? 

    Meg : Il me menace de me renvoyer si je ne cède pas.

    Mel (en colère) : Oh l'ordure, mais copieux. Ne vous inquiétez pas. A partir de maintenant, vous serez sous la protection de Matthew qui vous protègera et je veillerais également sur vous. 

    Meg (satisfaite de sa manoeuvre) : Oh, vous n'avez pas idée à quel point vous me sauvez. Je vous en suis éternellement reconnaissante. Qu'est-ce que je peux faire en retour pour vous, pour vous remercier. 

    Mel : Oh, je n'ai besoin de rien en retour. 

    Meg : Vous savez, on m'a toujours appris à rendre service. Dites-moi, et je ferais ce qu'il faut pour vous satisfaire. 

    Mel (curieuse) : Alors, vous savez ce qui se passe là-dessous ? 

    Meg : Pas vraiment mais peut-être qu'en descendant, vous le saurez. Si vous avez besoin, n'hésitez pas, d'accord ? 

    Mel (affichant un léger sourire) : D'accord, mais vous pouvez me tutoyer. 

    Meg : D'accord, merci à toi. Et ce petit garçon est charmant, comment s'appelle-t-il ? 

    E : Je m'appelle Ethan madame, et je suis le fils de Matthew Brian Spencer. 

    Meg : Enchantée, moi, c'est Megan Sinclair. 

    E (souriant) : Enchantée. 

    Mel : Au moins, c'est un plaisir que d'avoir des soutiens au sein de la demeure. 

    Meg : Il le faut car les Spencer tiennent une mauvaise réputation. 

    Mel : Je sais bien, à plus tard. 

    Meg : A plus tard."

     

    Melody et Ethan descendaient, appréhendant ce qu'ils pourraient trouver. Megan de son côté recevait un coup de téléphone et répondait. 

     

     

    Meg : "Deux secondes avant et j'aurais été grillé.

    L'inconnu : Je fais ce que je veux, et c'est moi qui donne les ordres, compris ? Surtout, si tu tiens à retrouver un semblant de liberté ma chère. 

    Meg (résignée) : C'est vrai. 

    L'inconnu : Alors ? 

    Meg (satisfaite) : Je tiens peut-être Andrew, avec un petit être potentiel, et j'ai obtenu la confiance de Melody. 

    L'inconnu (ravi) : Oh, avec ça, tu risques de te faire une jolie place. Faire chanter Andrew et te rapprocher du petit frère grâce à sa petite amie. 

    Meg : Oui, et ainsi, diviser pour mieux règner comme indiqué dans les instructions. 

    L'inconnu : Bravo, continue comme ça. 

    Meg : Très bien. Est-ce que je dois sortir pour faire quelque chose ? 

    L'inconnu : Je te ferais signe au besoin."

     

    L'inconnu raccrochait. 

     

     

    A l'hôpital, Cassandra était dans ses pensées où elle allait vite rejoindre son bel homme, celui qu'elle désirait tant, et le sauver d'un homme bien mystérieux mais dangereux Michael Fitzpatrick quand soudain une personne arrivait dans sa chambre. Elle avait pourtant bien demandé à être gardée, mais cela n'avait pas fonctionné. Cassandra allait prendre la télécommande demandant de l'aide d'urgence, mais elle en a été empêchée par une femme, blonde qui plus est, et plutôt déterminée. Cassandra reconnaissait bien qui était celle qui était devant elle, et cela lui faisait froid dans le dos. 

     

    C (effrayée) : "Toi. 

    R (calme, affichant un léger sourire et posant son index sur les lèvres de celle-ci) : Tu devrais plutôt m'appeler Rebecca. 

    C (effrayée) : Même, je n'aime pas les surprises.

    R (la rassurant) : Je suis là en tant qu'amie. 

    C : Je sais que si tu es là, ça veut dire que Michael est au courant et qu'il t'a envoyé pour voir comment j'allais. Je parie qu'il surveille Matthew. 

    R : Pas forcément. 

    C (surprise) : Tu serais là vraiment parce que tu te ferais du soucis pour ma personne, réellement ?

    R : Matthew est quelqu'n de bien, et mérite d'être heureux, alors tu ne voudrais pas le mettre au fond du trou, n'est-ce pas ? 

    C (méfiante) : Est-ce une menace ? Car ça, je te le ferais payer et lourdement. N'essaye pas de jouer avec moi. 

    R : Très chère, je ne le fais pas. Je pense à votre bien-être à toi, et à Matthew. 

    C (déterminée) : Je veux simplement que mon homme sorte des griffes de Michael, c'est trop demandé ?

    R : Tu ne t'es pas dit qu'il avait de bonnes raisons d'y être ?

    C : Comment ça ? 

    R : Je ne peux malheureusement en dire plus. 

    C (curieuse) : C'est par rapport à toi que tu dis cela ? Tu es la maitresse de mon homme ? Si c'est cela, je te ferais la peau, sois en certaine. 

    R (affichant un sourire satisfaite) : Oh, de suite les grands mots, à croire que Michael aurait raison sur toi, que tu ferais capoter son entreprise. Tu le découvriras bien assez tôt, au point de voir en ton homme quelqu'un de merveilleux. 

    C (méfiante) : Tu me caches quelque chose et c'est certain. Je découvrirais ce que c'est. 

    R : Tu ferais mieux de laisser les évènements suivre leur cours, sans pour autant intervenir. Tu as vu où tu en es en ce moment ? Qu'est-ce que ce serait la prochaine fois ? Tiens-toi tranquille, je t'aurais prévenu. 

    C : Je te hais. 

    R : Tu peux me détester autant que tu veux, mais dès que tu sauras la vérité, tu changeras d'avis.

    C : Ca m'étonnerait. 

    R : Tu crois que ton homme est mauvais alors que c'est tout le contraire. Tu sais, dans les organisations, il n'y a pas que des mauvaises personnes. On choisit des voies, parce que l'on a pas le choix pour rendre la justice. 

    C : Tu n'es pas une Fitzpatrick pure, alors pourquoi es-tu avec eux ?

    R (mentant et gardant la face) : Parce que j'aime mon homme et je le soutiendrais. Sur ce, je te laisse te reposer. Tu vois, si je te voulais réellement du mal, tu ne serais plus de ce monde, mais c'est le contraire. Alors à force de te méfier, tu risques de te retrouver seule. Donne un peu plus ta confiance. 

    C (déterminée) : Je me méfie, j'ai le droit, surtout de la famille ayant changé mon tendre et bel apollon et comme par hasard, il est rentré à l'intérieur de l'organisation pas longtemps après toi. J'ai le droit de savoir la vérité. 

    R (calme) Toujours à te presser, mais attends. A trop de poser des quesions, tu risques de mourir. Tu veux voir souffrir Matthew ? Moi, je n'y tiens pas. 

    C (curieuse) : Tu tiens à lui, n'est-ce pas. 

    R : Oui, car il est le seul à me soutenir. 

    C (essayant de la convaincre) : Quitte cet endroit, je t'en prie. On peut t'aider. 

    R (hésitante) : Je ne peux pas."

     

    Rebecca Fitzpatrick était une de ses jeunes femmes au coeur de Londres qui avait le vent en poupe depuis qu'elle avait épousé un Fitzpatrick. Personne ne connaissait réellement son nom avant qu'elle n'apparaisse dans cette famille, et il est vrai que depuis qu'elle était présente, Matthew était allé là-bas, sans en parler au préalable à Cassandra. Que cacherait cette jeune blonde et surtout pourquoi tient-elle autant à rester ? Rebecca était partie laissant Cassandra avec tout pleins de questions en tête. La belle brune en ayant eu cette visite n'allait pas au contraire laisser les choses. Les menaces ? Elle ne connaissait pas, et dès qu'elle sortirait, elle irait vers les Spencer pour demander à ce que Matthew soit sauvé, et ce peu importe les enjeux.

     

     

    D'ailleurs, dans la demeure Spencer, l'ambiance était à tirer au couteau. Ryan voyant à quel point Matthew allait tuer l'ainé, l'emmenait vers lui, le retenant. Andrew avait l'occasion de se venger par rapport à la tentative de son jeune frère, mais Alyson le stoppait en caressant avec une telle fougue et une telle passion sa main, remontant sous sa manche ce qui provoquait un frisson des plus agréables et des plus envoûtants pour l'ainé qui la désirait en cet instant. C'est à ce moment-là que Melody et Ethan arrivaient. La jeune mère sommait avec un signe son fils de rester en arrière. Elle avait bien l'intention de savoir ce qui se passe et elle le saurait maintenant. 

     

     

    Me (criant) : "Qu'est-ce qui se passe ici ? 

    Ma (furieux) : Mon connard de frère voulait faire un test adn sur notre fils avec la bénédiction de sa pouffe."

     

     

    Melody souriait d'un air ironique allant vers Andrew et lui fouttait une bonne gifle. 

     

     

    M (folle de rage) : "Connard, a priori, seul le pouvoir t'intéresse au lieu du bonheur de ton neveu. Tu me dégoutes."

     

     

    Melody continuait sa vendetta et allait vers Alyson la giflant avec force. 

     

     

    M (folle de rage) : "Tu n'es pas mieux que cet enfoiré, sale pouffiasse. Je vous hais tous les deux."

     

     

    Melody allait à la cuisine et revenait avec un couteau. Elle allait attaquer l'ainé, mais l'ami de Ryan l'arrêtait. 

     

    Ma C. (essayant de la calmer) : "Je sais qu'il s'agit de votre fils, et de votre famille, que vous êtes en colère, mais cela ne sert à rien d'être comme votre pire ennemi. Vous avez d'autres armes à votre disposition que ce soit vous, ou votre cher et tendre. 

    Me (pleurant) : Qui êtes-vous ? 

    Ma C. : Je m'appelle Matthew Carter et j'ai découvert ce qui se tramait. 

    Me (émue) : Je vous en suis reconnaissante. 

    Ma C. (souriant) : C'est normal."

     

    Melody l'intimait avec un signe de la lâcher, et elle prenait une bonne posture. Elle avait pris une importante décision. 

     

     

    M (prenant son rôle à coeur pour remettre la famille sur le droit chemin) : "Comme a priori, la question du pouvoir vous intéresse énormément, j'ai pris la décision de faire passer un test adn à mon fils, afin de vous prouver qu'il est bien le fils de Matthew Spencer, l'homme que j'aime tant et qui m'a tellement manqué tout ce temps. Au moins les mauvaises langues arrêteront de parler pour ne rien dire. Vous Andrew et Alyson, pour ce que vous avez tenté de faire, je vous hais."

     

     

    Ethan venait auprès de sa maman et pleurait. Il avait tout entendu, et avoir vu la noirceur des Spencer ne lui plaisait pas. Melody venait avec son fiston auprès de son homme afin de se serrer fort les uns et les autres. Une épreuve vient d'être traversée. Que va-t-il advenir quand les résultats seront connus ? Là, ce sera une autre histoire. Melody posait sa tête sur l'épaule de son homme en le regardant avec tendresse mais aussi une certaine tristesse. Matthew caressait la joue de sa douce, l'embrassant doucement, et embrassait aussi son petit garçon sur le front. Il était au mieux auprès de sa famille, et il se rendait compte que c'était la plus belle chose qu'il ne lui soit jamais arrivé dans la vie. lI ne comptait pas perdre une nouvelle fois la possibilité d'être heureux, et tenait à prendre les choses en main pour le test. 

     

     

    Ma (déterminé) : "Matthew ? 

    Ma C. (surpris) : Oui ?

    Ma : Est-ce qu'il est possible que tu nous accompagnes pour le test, et veiller ainsi à ce que le tout soit fait dans les règles ?  

    Ma C. : Bien sûr. 

    A (intervenant) : Qu'est-ce que ça veut dire cette question ? 

    Ma (énervé) : Je n'ai pas confiance en toi et il y a de quoi. J'aurais pu croire ne serait-ce qu'un seul instant que tu pouvais être un frère admirable, mais non, tu n'es que le somble minable qui m'est resté en mémoire après mon exil. Tu es un connard, voilà tout.

    Ma C. : Si j'étais toi enfoiré, je me tiendrais à carreau.

    Ma : Merci de défendre mes intérêts. 

    Ma C. : Mais tu tiens à le faire quand ? 

    Ma : Je ne veux le faire que si mon fils est d'accord, et s'il est en l'état de le faire. Je veux que cette décision soit prise à l'unanimité dans la famille. Pour moi, Ethan est déjà mon fils, et je le ressens au plus profond de mon coeur. Je l'aime cet enfant, pas pour ce qu'il peut apporter pour moi de bénéfique dans le pouvoir, mais parce qu'il me rend meilleur, parce qu'il fait de moi quelqu'un d'heureux et d'épanoui. Je rêvais d'une famille, et Melody m'a offert le plus beau des cadeaux. Mon ange, mon prince, je vous aime tant. 

    Me (émue) : Je t'aime aussi. 

    E (pleurant) : Je t'aime aussi Papa, et allons le faire rapidement. 

    Ma : D'accord mon grand. Alors rendez-vous demain matin et le plus tôt, ça conviendrait ? J'appelerais l'hôpital pour qu'ils nous recoivent demain. 

    Ma C. : Parfait alors. 

    R : Mais mieux vaut que tu restes pour surveiller tout le monde.

    Ma C. : Ne t'inquiète pas, je vais rester. 

    R (heureux) : Merci. 

    Ma C. : C'est normal, et j'ai aussi des questions à poser à chacun d'entre vous. 

    Ma : Par rapport à quoi ? 

    Ma C. : La disparition de Brooklyn, et je prendrais un par un séparement afin de savoir la vérité. 

    A (curieux) : Ca concernera aussi les employés ? 

    Ma C. (contrarié) : Tout le monde j'ai dit, c'est clair dans ta tête ? 

    A (calme) : D'accord."

     

    Andrew avait une idée derrière la tête. Vu ce qui lui était arrivé avec Megan et le fait qu'il avait cédé à ses pulsions, il craignait que le tout ressorte et qu'alyson veuille le quitter. Pour lui, la belle blonde était le centre de son univers. Même s'il était impitoyable en apparence, devant elle, il était un petit toutou aprivoisé. 

     

     

    Loin devant l'agitation, Megan surveillait et là, elle savait qu'elle devait se cacher. En y pensant, elle se souvenait que Melody avait entendu une version de son histoire. Grâce à cela, Megan aurait une crédibilité dans la demeure, et par contre Andrew deviendrait un paria. Le plan de son commanditaire se passerait mieux qu'elle ne pouvait l'espérer. 

     

     

    Matthew Carter regardait chacune des personnes et se disait qu'il fallait commencer par le plus important. Il pointait du doigt la première personne qu'il désirait interroger et c'était Andrew. 

     

    A (surpris) : "Pourquoi moi ? 

    M. C. : Parce qu'il faut commencer et je prends le crétin, toi. 

    A (énervé) : Je suis prince, je te rappelle. 

    M. C. : Et toi un connard ayant perdu ce titre à mes yeux, alors on passe à la cuisine pour parler en privé, et au pas de course."

     

    Matthew Carter était une personne ayant un sacré réparti. Andrew résigné, partait vers ce lieu, où il avait cédé à la luxure et Matthew le suivait de près. 

     

     

    Au même instant, Matthew Spencer regardait son fils et le serrait fort dans ses bras.

     

     

    Ma (le regardant avec tendresse et fierté) : "Tu es courageux mon fils. 

    E (ému) : Je suis si fier d'être ton fils, et je le suis davantage à ton contact. 

    Ma : Tu ne pouvais pas me rendre plus heureux que ça. 

    Me : On va te coucher d'accord ?

    Ma (souriant) : Bien sûr. 

    Me (heureuse) : Ca va de soit."

     

    Matthew prenait son fils sur son dos et sa belle à son bras montant dans les chambres. 

     

     

    Dans une maison plutôt luxueuse, un homme semblait lire un bon livre, un d'ailleurs sur Shakespeare : Hamlet quand il était dérangé par une jeune femme, la blonde en question. 

     

    M : "J'étais à un bon passage, qu'est-ce que tu me veux ? 

    R : Michael, je reviens de l'hôpital. 

    M (curieux) : Oh, tu serais allée voir Cassandra à ce que je vois. Se remet-elle de son accident ? 

    R : A peu près, mais tu sais qu'elle est têtue comme une mûle. 

    M : Je n'ai qu'à faire d'un parasite dans son genre. Je trouverais un bon moyen de me débarasser d'elle. 

    R : Toujours aussi froid à ce que je vois, n'est-ce pas ? 

    M (contrarié) : Plutôt énervé parce que Matthew n'est pas là, et il m'avait promis de passer pour règler des soucis avec un moins que rien qui refusait de s'investir dans l'organisation.

    R (tentant de le rassurer) : Ne t'inquiète pas, il va bientôt arriver. 

    M : Je l'espère, sinon, certains vont souffrir. Et je compte sur toi pour être à l'hôpital le plus souvent possible. 

    R (curieuse) : Mais pourquoi ? 

    M (insistant) : Car Cassandra m'ouvrira la possibilité de voir les Spencer. 

    R (curieuse) : Et qu'est-ce que tu leur veux ? 

    M (se frottant les mains) : Chaque chose en son temps. La patience c'est la clé du succès. 

    R (faisant une moue) : Je voulais voir mon homme moi. Il me manque. 

    M (gueulant) : Il est occupé alors tu le retrouveras bientôt."

     

    Rebecca prenant peur n'insistait pas plus et partait le plus vite possible dans sa chambre. Michael Fitzpatrick était un homme visiblement bien placé, mais d'une manière pas très catholique au sein de la société. Une organisation ? Cela ne laissait rien présager de bon. Manipulateur, patient, il pouvait facilement se mettre en colère, et son entourage en faisait les frais. Par contre qu'il se serve de Cassandra à l'hôpital pour voir les Spencer, ne laissait rien présager de bon. Que leur voulait-il ? Là, seul l'avenir le dira. 

     

     

    Du côté des Spencer, Ryan se retrouvait seul avec Alyson, et cela n'était pas plaisant. Le second de la famille serrait les dents, croisant même les bras en voyant Alyson. Ryan n'avait jamais eu réellement confiance en la blonde qui avait conquis le coeur de son frère ainé. Alyson comptait bien jouer de son charme pour essayer d'obtenir de nouveau la confiance, et qu'ainsi ce Matthew Carter ne puisse plus être là. Elle s'approchait de lui, jouant la femme compréhensive et attentive. 

     

    A (se montrant douce) : "Ryan, tout va bien ?

    R (froid) : Tu sais très bien que je suis en colère après ce que mon frère et ensuite toi m'avait fait subir ainsi qu'à Matthew. Mais on ne vous a rien demandé ? Tout ce qui vous intéresse c'est ce que le mot pouvoir veut dire. 

    A (s'approchant et effleurant la joue de Ryan) : Je ne suis pas une femme aussi froide que tu peux le penser. Je suis sincèrement désolée que Brooklyn ne soit plus auprès de toi, qu'elle ait été victime de cet enlèvement. 

    R (énervé) : Que tu sois désolée ne me la ramènera pas, loin de là. 

    A (se blottissant près de lui) : Je suis là, tu peux compter sur moi, sache-le. Je désire simplement que vous vous retrouvez tous les deux. Je ne suis pas que froide. J'ai un coeur, et te voir aussi malheureux me déchire en deux. 

    R (surpris) : Réellement ?

    A (le rassurant) : Tu fais partie de la famille, et je trouve que tout ce qui nous arrive doit se règler en famille que ce soit nos querelles, ou même les personnes à retrouver.

    R (curieux) : Et quand ça ne marche pas ? 

    A (agissant en fine stratège) : Alors il faut discuter davantage, et tant que l'on n'a pas trouvé d'accord, on ne bouge pas de là où on se trouve.

    R (défaitiste) : C'est bien beau tout ça mais, ça ne fonctionne que dans les rèves.

    A (effleurant lentement la joue de sa proie) : Si on n'essaye pas mon chou, cela ne marchera pas. 

    R (déstabilisé) : Mais qu'est-ce que tu es en train de faire ?

     A (touchant légèrement le menton de sa proie) : Je t'apporte un certain réconfort. Ca ne te fait pas du bien ? Je suis certaine au contraire que tu avais besoin de ce genre d'attentions. 

    R (déstabilisé) : Mais Brooklyn, je l'aime ! 

    A (insistant telle une coquine) : De l'attention, ce n'est pas comme tromper quelqu'un très cher. Des membres d'une même famille peuvent se faire un câlin après tout et se faire confiance. Tu n'es pas d'accord avec moi ? 

    R (se faisant mener par le bout du nez) : C'est vrai, mais j'ai confiance en Matthew, c'est un ami, et il m'aidera à retrouver ma Brooklyn. 

    A (le tentant) : Et je t'aidais moi, je peux te présenter quelqu'un. 

    R (aimant cette compréhension) : Présente-moi cette personne et peut-être que je l'engagerais. 

    A (souriant satisfaite) : Alors on fait comme ça ? 

    R : Bien sûr. 

    A : Merci. 

    R : Comment s'appelle la personne en question ? 

    A : Il s'appelle James Fitzpatrick, et il est détective privé. 

    R : Fitzpatrick ? Mais cette famille n'a pas une certaine réputation ? 

    A (mentant) : Oh, mais là où le poltiquement correct ne fonctionne pas, cette famille intervient et rend la justice. 

    R (reconnaissant) : C'est gentil à toi ma toute belle."

     

    Alyson terminait sa manipulation en l'embrassant du bout des lèvres et le laissait seul. Visiblement, Alyson avait un lien avec les Fitzpatrick, de près ou de loin. Quel est-il ? Le mystère restait entier.

     

     

    De son côté, Andrew était assez destabilisé de se retrouver dans la cuisine, se souvenant de ce moment torride avec Megan, et il ne rêvait que de revivre ses instants. Il y avait également une part de culpabilité en lui. Il sortait de ses pensées quand Matthew Carter claquait des doigts.  

     

    M (agacé) : "Je demande à ce que tu viennes, et voilà que tu joues les pensifs ? Un enfoiré comme toi devrait agir autrement. 

    A (furieux) : Je ne te permets pas de me parler ainsi. 

    M (déterminé) : Si tu réponds à mes questions, je pourrais tout simplement être clément, enfin, ce qui m'est possible vu tous tes agissements. 

    A (énervé) : Alors commence, que l'on en finisse le plus vite ! 

    M (calme) : Alors, commençons tout simplement par à quel moment as-tu vu Brooklyn pour la dernière fois ? 

    A (calme) : Dans le salon, à la vue de tous. Tu pourras demander à n'importe quel autre membre de la famille, il pourra te le confirmer. 

    M (curieux) : Et les employés ? 

    A (essayant de comprendre) : Comment ça ? 

    M (curieux) : Oui, les employés, en tout cas les femmes. Je parie qu'elles te font de l'effet n'est-ce pas ? Et n'essaye pas de me mentir c'est clair ! 

    A (résigné) : Oui. 

    M (curieux) : As-tu couché avec l'une d'elles ? 

    A (gêné) : Oui. 

    M : Je dois l'interroger. Où est-elle ? 

    A : Elle ne doit pas être loin. 

    M : Quel est son nom ? 

    A : Elle s'appelle Megan Sinclair. 

    M : Et as-tu eu des différents avec Brooklyn. 

    A : Non, seulement avec mon frère. 

    M : Alors, tu aurais très bien pu la faire enlever pour te venger. 

    A (furieux) : Ce n'est pas moi cette fois bordel ! 

    M : Très bien, mais par contre, pour la mèche, je te ferais accuser. 

    A (menaçant) : Je ne te conseille pas. C'est que je connais beaucoup de choses à ton sujet. 

    M : Je ne cède pas au chantage alors on se reverra, et on verra ce que dit ton amante, hein ?"

     

    Andrew était déstabilisé et s'en allait sans dire un mot de plus. Matthew avait eu l'ascendant sur lui. 

     

     

    Dans un lieu bien reculé, Brooklyn était toujours prisonnière et ne pouvait rien faire, même pas parler. Soudain, le kidnappeur venait vers elle et lui enlevait ce qui l'empêchait de prononcer le moindre mot. Brooklyn criait comme personne, afin de pouvoir alerter quelqu'un qu'elle était prisonnière mais le kidnappeur plaçait vite sa main sur la bouche de sa victime, se montrant bien menaçant. 

     

    Le kidnappeur (énervé) : "Si tu ne te calmes pas de suite la pouffe, tu risques vite d'être morte et de ne plus revoir ton mec. C'est ça que tu veux ? Ou bien veux-tu que je m'en prenne à ce cher Ryan qui ne doit plus savoir où il en est maintenant ?

    B (pleurant et résignée) : Je ferais ce que tu me demanderas. 

    Le kidnappeur (satisfait) : Bien voilà, c'est tout ce que je désirais entendre.

     

    Le kidnappeur la giflait pour ce qu'elle avait fait avant. 

     

    Le kidnappeur (encore plus heureux) : "Maintenant, tu sais qu'il ne faut pas retenter une chose de ce genre.

    B (baissant la tête) : Oui. 

    Le kidnappeur (prenant un journal entre ses mains et le donnant à Brooklyn) : Alors ma chère,  tu vas tenir ce journal bien en évidence et faire ton visage le plus triste et désespéré possible. Et tu as intérêt à m'obéir sinon, ça va barder. 

    B (résignée) : Très bien."

     

    Le kidnappeur lui tendait le journal, et elle le tenait fermement. Le kidnappeur prenait une photo et se réjouissait qu'elle soit bien. 

     

    Le kidnappeur (satisfait) : "Tu vois quand tu es obéissante, tu peux le faire.

    B (suppliant) : Libérez-moi maintenant. 

    Le kidnappeur (souriant et rigolant) : Non, mais tu crois qu'un simple papier va suffir, mais tu rêves ma jolie, même très fort. Ton cauchemar n'a pas fini de continuer car maintenant, tu es mienne à présent."

     

    Le kidnappeur rigolait alors qu'il préparait l'envoi de la photo puis d'une demande de rançon conséquente et des exigeances que seule une famille royale pouvait y répondre. Cependant, il devait s'absenter qu'il attachait sa victime la baillonnant et partant sans tarder. 

     

     

    Du côté des Spencer, Matthew Carter voyait Alyson partir, et il n'était pas question de voir une suspecte lui filer entre les doigts. Il claquait d'un coup les doigts stoppant la jeune femme qui se murmurait à elle-même et mince. Matthew n'était pas dupe sur le jeu de la jeune femme qui semblait avoir le bon dieu sans confession. Il comptait bien la déstabiliser comme il avait déstabilisé Andrew précédemment. 

     

    M (la stoppant) : "Pas si vite. 

    A (jouant l'innocente) : Moi ?

    M (insistant) : Oui, toi, à moins que tu vois le pape dans le coin peut-être ?

    A (jouant la tentatrice) : Hum, je ne vois que deux adultes consentants ici. 

    M (la repoussant gentiment) : Je ne mange pas ma chère, surtout que j'ai quelqu'un. 

    A (lui faisant un clin d'oeil) : Mais sais-tu que tant que l'on n'est pas marié, on peut vite changer d'avis ? J'ai remarqué ton regard en rentrant. Avoue que tu me désires. 

    M (essayant de tenir le coup) : Tu es si désirable, mais j'ai quelqu'un, et je tiens à cette personne. Je ne la tromperais pour rien au monde. 

    A (jouant la diablesse) : Oh, mais qui te dit que c'est trompé alors que l'on peut juste s'amuser toi et moi ? Allez, tu ne veux pas que je m'amuse toute seule mon chou ? Ce serait très mal."

     

    Alyson se caressait lentement la poitrine se mordillant la lèvre et s'approchant dangereusement de cet homme qui lui faisait bien envie sur le coup. Elle lui caressait lentement la jambe, remontant jusqu'à sa taille qu'elle serrait et ainsi, il ne pourrait se défaire de cette emprise des plus inextricables. Il sentait le désir monter en lui, un désir qu'il ne pourrait pas refouler comme ça pendant si longtemps. Alyson en profitait pour titiller ses lèvres doucement avec sa langue, puis son nez avec son index, et lui murmurant qu'elle voulait sentir ceci en elle, le plus vite possible. Matthew était complètement surpris par autant d'ardeurs de la belle. Alyson pensait au début jouer lentement avec cet homme, se montrant des plus gentilles, mais chaque homme était bel et bien différent, et si elle n'était pas rentrée directement dans l'action, elle perdait la partie à coup sûr. Matthew allait tenter de reprendre le dessus, voulant bien savoir ce qu'elle savait du moment où Brooklyn avait disparu. 

     

    M (déstabilisé) : "Oh, tu ne le mérites pas, mais moi, ce que je veux, c'est de savoir où tu te trouvais au moment où Brooklyn a disparu. 

    A (titillant le menton de sa proie avec son index) : Oh, pourquoi se préoccuper de Brooklyn alors qu'il y a toi, moi, et ce beau canapé là, qui n'attend plus que nous. Fais-moi vibrer chéri, c'est un ordre. Je la veux en moi, est-ce trop demandé ? 

    M (insistant et sentant la main d'Alyson caresser bien correctement son point faible ce qui faisait monter un désir plus qu'insoutenable) : Je tiens à savoir où tu étais alors répond à ma question, et on verra après ce que je pourrais faire pour ton cas. 

    A (satisfaite : Oh, c'est que tu me combles de bonheur chéri. 

    M : Ne m'appelle pas ainsi.

    A (jouant avec lui) : Trésor ? Tant que tu me fais crier de plaisir, ça me va. 

    M (restant dans son objectif alors que c'était dur) : Que sais-tu sur Brooklyn, allez dis-le moi maintenant !"

     

    Matthew Carter posait ses mains sur les épaules d'Alyson afin de montrer qu'il ne rigolait en aucune manière. Son objectif était Brooklyn, de la retrouver, et il ne trahirait ni son ami, ni sa petite amie. Ainsi, en la faisant languir, il comptait bien s'échapper. Les filles comme Alyson, il en avait rencontré pendant qu'il travaillait aux côtés de Michael, et ce n'était pas une future princesse qui allait le faire dévier. 

     

    A (jouant le jeu) : "Bon, je vais te dire ce que je sais. Brooklyn était avec moi et mon homme Andrew. On discutait quand cela est arrivé. 

    M (curieux) : Et bien sûr, tu n'avais rien à lui reprocher. 

    A (ne comprenant pas) : Comment ça ? 

    M : Des griefs avec elle ? 

    A (rigolant légèrement) : Pourquoi j'en aurais avec elle, alors qu'elle ne m'arrive pas une seule seconde à la cheville. Regarde-moi, tu as vu comment je suis et elle alors ? 

    M : Elle est peut-être simplement plus gentille. 

    A (souriant) : Ce sont généralement les plus gentils qui sont au contraire les plus fourbes, retiens bien cela. 

    M : Qu'est-ce que cela veut dire ? 

    A (affinant sa stratégie) : As-tu interrogé ne serait-ce que Matthew le petit frère de Ryan et Andrew ? Lui, il échapperait à cette discussion ? 

    M (remettant les choses en ordre) : Oh, ne t'inquiète pas, j'irais le voir."

     

    Alyson souriait, qu'elle laissait sa main baladeuse aller vers l'intérieur du boxer et la malaxant. Il était en son pouvoir, ne pouvant résister, et elle l'embrassait sauvagement. Matthew se reculait, ayant encore un moyen de résister, même si la tension était palpable. Alyson irait-elle jusqu'au bout de ma manoeuvre ? Là, c'était une bonne question.

     

     

    Seulement un cri se faisait entendre et qui pouvait tout faire capoter. Matthew l'entendait et allait courir, reconnaissant la voix de Ryan, mais Alyson le kidnappait sur une chaise et elle se mettait à califourchon sur lui. Matthew pourrait-il s'en sortir ? Celui-ci souriait légèrement, se souvenant déjà s'être retrouvé dans cette situation, et alors qu'il allait l'embrasser avec une telle passion, il la basculait à l'inverse, se retrouvant en position de force. Là, la jeune femme aimait ce genre de moment plutôt rude, ce qui donnerait un instant charnel et sauvage. Cependant, Matthew la regardait, tenant vite ses résolutions et résistant à la belle. 

     

     

    M (gagnant) : "Tu vois, tu es belle, tu es désirable, et tu ferais vibrer n'importe quel mec, mais avec moi, c'est moi qui décide, et j'ai dit que j'avais une copine, alors tu vois, tu ne tiens pas les cartes en main chérie."

     

     

    Matthew Carter partait vite voir Ryan Spencer afin de savoir ce qui se passe. Celui-ci avait reçu un sms où une photo de Brooklyn apparaissait et en échange, la famille devait donner une partie des terres au sein du Royaume. Ryan était carrément outré, et surtout, il avait bien conscience qu'au vu du contexte familial, cela allait être dur d'obtenir ce qui était demandé, à croire que le ravisseur savait ce qui se passait au sein de la famille. Matthew le prenait dans ses bras pour le réconforter, le regardant. 

     

    M (essayant de le rassurer) : "Ca va aller, on va la retrouver. 

    R (désemparé) : Je suis complètement perdue sans elle, et maintenant, je dois compter sur mes deux frangins pour répondre à cette exigeance. Ca ne va surtout pas aller pour des réconciliations et une paix durable, surtout pour Andrew. 

    M (le rassurant) : Si tu as besoin, j'ai quelque chose pour toi qui te servira contre Andrew. 

    R (désespéré) : Je pourrais ainsi le faire chanter ? 

    M : Et comme il faut. 

    R (se montrant droit) : Pourtant, je ne devrais pas faire ça, c'est pas bien. 

    M (l'incitant à le faire) : Pourtant, après tout ce que tu m'as raconté sur lui, tu devrais le faire. 

    R (réfléchissant) : Mais tu as raison, alors, effectuons une belle vengeance, dis-moi tout. 

    M : Andrew a trompé Alyson avec une employée Megan à la cuisine. 

    R (se frottant les mains) : Oh le connard, mais disons-le, je n'ai jamais eu confiance non plus à Alyson, alors la plaindre, je ne pourrais pas. 

    M (curieux) : Comment ça ? 

    R : Elle a tenté de me séduire en me faisant inciter à appeler James Fitzpatrick et à te limoger. 

    M (ayant bien repéré l'embrouille) : Oh la garce ! 

    R (curieux) : Connais-tu James Fitzpatrick ? 

    M (mentant) : Pas du tout, enfin juste ce que je sais, c'est qu'il est détective privé. 

    R : Merci de ta réponse. 

    M (voulant être rassuré) : Tu ne vas pas quand même pas l'appeler j'espère ? 

    R (se montrant rassurant) : Je ne le ferais pas. J'ai confiance en toi Matthew, et je sais que tu feras tout pour moi. Il faudrait réunir Andrew et Matthew ici. 

    M : Oui, je crois aussi. 

    R : Alors je vais aller les retrouver. Et toi, que vas-tu faire ? 

    M : Je vais trouver la Megan avant d'amener Andrew et Matthew à l'hôpital avec le jeune garçon et sa maman. 

    R (affolé) : Je n'ai même pas vu le temps passé. 

    M : Avec tout ce qui est arrivé, c'est compréhensible. 

    R : Tu es un ami extraordinaire. 

    M (ému) : Et toi aussi. 

    R : Allez, j'y vais."

     

    Ryan montait vers les chambres afin de retrouver Matthew Spencer et le descendre pour réfléchir à la rançon. De son côté, Matthew Carter partait fouiller la demeure pour retrouver Megan. Cette enquête était pour lui difficile, vu les attaques perpétuelles et les secrets, mais il comptait bien démêler le tout pour sauver Brooklyn. 

     

     

    Seulement, il n'avait pas prévu qu'Alyson se vengerait. Elle était seule près du téléphone et appelait une personne particulière.

     

    A : "Ici Alyson Blake, puis-je parler à James Fitzpatrick ?

    La standardiste : Ne quittez pas."

     

     

    La standardiste avait fait le transfert et Alyson tombait sur James.   

     

    J (professionnel mais froid) : "Allo Alyson ? Que me vaut le déplaisir de t'avoir au bout du fil ? 

    A (restant déterminée) : A priori, la dernière fois, ça ne t'avait pas plus notre rencontre. 

    J : Mais tu es venu avant même mon mariage, et tu m'as allumé à un tel point qu'un homme ne pouvait résister à autant de charme et de classe, et après, tu m'as laissé en plan. 

    A (ayant de la répartie) : Mais tu ne t'es pas gêné pour te marier avec cette blondasse. J'espère qu'elle est un assez bon coup pour toi. 

    J (déterminé) : Je l'aime, alors, tu pourras dire ce que tu veux de Rebecca, je ne cèderais pas à tes avances. 

    A (se montrant diabolique) : Mais mon chou, la dernière fois je t'ai procuré un tel plaisir que ton jouet ne voulait pas partir tellement il prenait un plaisir fou. Et arrête ton chat, je suis sûr que chaque nuit, dans ton plus profond inconscient, tu ne rêves que de l'enfoncer en moi de nouveau et de savoir ce qu'est de nouveau le sexe le plus sauvage. Tu as toujours eu envie de moi, et tu le veux encore. 

    J (déstabilisé) : Décidément, tu me connais par coeur. 

    A (finalisant sa stratégie) : Tu pourras me retrouver chez les Spencer, à l'occasion, j'ai une enquête pour toi. Il s'agit de Brooklyn Matthews l'amie de Ryan qui a été enlevée. Mais tu ne diras pas que c'est de moi, mais que Ryan t'a appelé. 

    J (riant) : Je te connais, tu as envie d'asseoir ton pouvoir. 

    A (souriant) : J'essaye de profiter, surtout qu'un individu essaye d'asseoir ses cartes sans s'y être invitée et ça, je déteste cordialement. 

    J : Espèce de diablesse. 

    A : Un si beau compliment venant de ta part chéri, j'aime. Alors, tu viens ? 

    J : J'arrive de suite. 

    A (souriant satisfaite) : C'est parfait. A tout à l'heure."

     

    Alyson partait se préparer, car le moment de l'hôpital approchait à grand pas. L'homme qu'elle avait appelé était plutôt mystérieux, mais assez consciencieux dans son travail, ayant acquis une certaine réputation, se mariant avec Rebecca, une jeune fille plutôt distinguée en apparence, mais là, ce qu'on allait découvrir était surprenant. 

     

     

    Il appelait quelqu'un à la suite de l'offre qui lui avait été faite. 

     

    J : "C'est moi. 

    M : Qu'est-ce qui se passe ?

    J : Je rentre chez les Spencer dans peu de temps. Alyson m'a proposé d'enquêter sur l'enlèvement de Brooklyn Matthews. 

    M : Mais c'est excellent, comme quoi, il n'y avait pas que Cassandra comme porte ouverte. 

    J : Oui frangin. 

    M : Tu sais ce que tu as à faire. 

    J : Oui, mais toi aussi. 

    M : Ca va s'en dire."

     

    James raccrochait et partait pour la demeure Spencer. 

     

     

    Megan elle, s'était réfugiée dans sa chambre allouée aux employés. C'était plutôt spartiate, mais très fonctionnel. Elle était couchée, en train de se reposer, quand soudain on frappait à la porte. Elle pensait que c'était Andrew et avait prévu un joli déshabillé. 

     

    M (se montrant coquine) :"Entre mon beau."

     

     

    Seulement, en voyant que c'était un inconnu, elle se cachait vite avec une robe de chambre. Elle comptait bien jouer les outrées pour déstabiliser ce bel inconnu, se montrant dans une phase la plus vulnérable. Ainsi, s'il était attendri, elle pourra lui faire avaler ce qu'elle voulait et ne pas être inquiétée par quoi que ce soit. 

     

    Me (jouant les outrées) : "Mais comment osez-vous ? 

    Ma (déstabilisé) : Pardon de vous déranger, mais je vous cherchais. 

    Me (surprise) : Moi ? Une employée chez les Spencer ? Mais c'est plutôt surprenant venant de la part d'un homme aussi charmant que vous. 

    Ma : C'est pour vous poser des questions concernant à la fois Andrew Spencer mais aussi l'enlèvement de Brooklyn, l'amie de Ryan. 

    Me (jouant en partie l'ignorante sur Andrew) : Andrew ? Mais qu'est-ce que vous voulez savoir sur lui ? Et pour Brooklyn, j'ai entendu parlé de ce qui arrive. J'étais de sortie à ce moment-là. Vous savez ici, la famille est si exigeante qu'il ne faut pas la décevoir. 

    Ma : Je sais que vous avez eu une liaison avec le prince Andrew Spencer et c'est même lui qui me l'a avoué. Oh, et vous étiez seule en sortie ? 

    Me (outrée et jouant les victimes) : Il appelle ça liaison ? Mais quel connard après toutes les avances qu'il a pu me faire, je le hais. Et bien sûr, on va coire une personne de son rang, et moi, on va me dire que je suis une trainée. Décidément, je n'ai pas bien fait de travailler au sein de cette famille de merde ! Sinon, non, je n'étais pas seule. J'avais rendez-vous avec des amis, et je peux vous donner leur numéro si vous le souhaitez. 

    Ma (jouant les compréhensifs et se rapprochant, posant ses mains sur ses épaules pour la rassurer) : Oh, je suis sincèrement désolée. Et je vous promets qu'il paiera pour ce qu'il vous a fait. Une jeune femme belle comme vous, ne mérite pas de souffrir. Oh, je veux bien avoir leur numéro, afin de vérifier leur alibi. 

    Me (essuyant par un revers de la main ses larmes) : Vous êtes très gentil, mais qui dois-je remercier pour cela ? Je vais vous chercher cela.

    Ma (souriant légèrement pour apporter un peu de lumière à la belle, laissant sa main effleurer subtilement sa joue) : Je m'appelle Matthew Carter. 

    Me (souriant timidement et faisant mine de rougir en baissant la tête) : Oh, enchantée de vous connaître Matthew. Je vais prendre les numéros de ce pas. Et pardonnez-moi pour la tenue."

     

    Megan se baladait vers ce petit bureau plutôt restreint où elle avait un carnet plutôt fière de voir sa stratégie fonctionner. Elle prenait un bout de papier et notait les numéros nécessaires. Pour se couvrir, elle donnait le nom d'amies qui ne la laisseraient pas tomber, et surtout travaillaient pour la personne qui lui donnait des ordres. Elle se couvrait d'une certaine façon, mais faire appel à ses personnes la dégoutait. Elle rêverait enfin d'être libre et de faire ce dont elle avait toujours envie. Elle revenait vers Matthew lui donnant le papier tant espéré. Il le prenait et le gardait soigneusement dans sa poche. 

     

    Ma (reconnaissant) : "Je vous remercie de cette attention. 

    Me (jouant les gênées) : Mais vous pouvez me tutoyer, cela ne me dérangerait pas. 

    Ma (souriant) : Oh, il n'y a pas de soucis. Et tu peux faire pareil. 

    Me (souriant légèrement à la fois innocemment et empreint de perversité) : Merci en tout cas d'être passé, mais il est possible de faire davantage connaissance. Un homme aussi attentionné que toi mérite d'être mieux connu. 

    Ma (aimant les compliments) : C'est gentil, mais malheureusement, je n'ai pas beaucoup de temps, devant m'occuper de mon affaire. Mais une chose est certaine : je te donnerais des nouvelles concernant Andrew. 

    Me (jouant un peu les déçues mais aussi les compréhensives, l'embrassant légèrement sur la joue) : C'est compréhensible, et je souhaite que tu la résolves rapidement. 

    Ma (aimant cela mais gardant le contrôle pour ne pas aller plus loin) : C'est gentil. A plus tard, Megan.

    Me (esquissant une légère caresse sur sa joue et baissant la tête gênée) : A plus tard."

     

    Matthew Carter embrassait sur la joue la jeune brune afin de la réconforter et partait vers la salle principale où l'attendrait tous les protagonistes qu'il devait amener à l'hôpital à savoir Matthew et Andrew Spencer, Melody, Alyson et Ethan. 

     

     

    En même temps, Matthew Spencer était avec Melody, n'ayant pas pu réellement se reposer après tous ses évènements. Au lieu de prendre le temps de dormir, ils s'étaient câlinés tendrement, surveillant le sommeil du petit bout. Cependant Matthew avait le trac et Melody le sentait. Elle l'embrassait sur la joue, à la limite de ses lèvres, se mettant à califourchon sur lui, et caressant son torse tendrement pour le détendre et le mettre en confiance. 

     

    Me (curieuse et inquiète) : "J'ai l'impression que ça ne va pas mon coeur ? Tu veux m'en parler ? 

    Ma : C'est ce test qui me traque. Je déteste les hôpitaux. 

    Me (caressant sa joue pour le rassurer) : Ca va aller, tout se passera bien. 

    Ma (se confiant) : J'ai peur aussi des futurs évènements. 

    Me (posant sa tête contre le torse de son bellâtre, laissant sa main vaguabonder sur son torse) : On va être deux pour affronter les choses. Je n'ai jamais été aussi heureuse qu'en ta présence chéri, et ensemble, on affrontera tous les obstacles. 

    Ma (ému) : Je t'aime aussi mon amour, tu es la plus belle chose avec notre fils qui me soit arrivé sur cette Terre. Jamais je n'aurais cru vivre un tel bonheur. 

    Me (heureuse) : Tu es ma raison d'être mon trésor."

     

     

    Melody titillait les lèvres de son homme, l'embrassant langoureusement et avec une telle passion. Matthew charmée par cette créature prolongeait ce baiser avec tout l'amour qu'il ressentait pour elle, laissant sa main parcourir son dos. Melody inspirée par autant de passion, descendait son baiser enflammé et montrant son amour dans le creux de son cou, le mordillant par endroit jusqu'à ce que Ryan frappait à la porte les interrompant. Melody se levait et Matthew était bien frustré.

     

    Ma : "J'étais bien moi. 

    R (gêné) : Je suis désolé, mais c'est le moment. 

    Ma (le rassurant) : Je n'ai pas vu le temps passer, mais j'ai l'impression que tu ne vas pas bien. Dis-moi ce qui ne va pas. 

    R : J'ai eu des nouvelles pour Brooklyn. On m'a envoyé une rançon. Le ravisseur réclame des terres dans le royaume. 

    Ma (énervé) : Oh, mais quel connard ! 

    R (triste) : Je sais, mais il va falloir se mettre d'accord avec Andrew pour faire ce qu'il demande. 

    Ma (venant auprès de son grand frère et posant ses mains sur ses épaules pour le rassurer) : On fera ce qu'il faut, et si on n'arrive pas, on trouvera un moyen. 

    R : Il faudrait trouver Andrew, non ? 

    Ma : On ira le chercher et on se mettra d'accord. 

    R (curieux) : Même avec ce qui se passe ? 

    Ma (déterminé) : Pour toi, je serais prêt à tout. 

    Me (intervenant) : On te soutiendra, mais il faut se préparer. 

    Ma (souriant) : Tu as raison mon ange, je te rejoins."

     

     

    Melody embrassait son homme et partait réveiller doucement Ethan. Ils allaient ensuite à la salle de bains. 

     

     

    Soudain, un bruit se faisait entendre. Un homme était arrivé dans la demeure et faisait savoir fortement qu'il était James Fitzpatrick et qu'il était attendu. Cette arrivée risque de provoquer d'intenses tensions. 

     

     

    Matthew se préparait rapidement et avec Ryan, il descendait pour voir ce que c'était. 

     

     

    En bas, Matthew Carter se trouvait déjà auprès de James Fitzpatrick qui était étonné de le voir ici. 

     

    J (surpris) : "Que fais-tu ici ? 

    M : Je suis venu ici pour mener mon enquête sur Brooklyn Matthews et sa disparition. 

    J (étonné) : Tu connaîtrais quelqu'un ici ? 

    M : Ryan, il est mon ami. 

    J (curieux) : Sait-il pour ta situation, ou ne serait-ce qu'un membre de cette famille ?

    M (gêné et pris au piège) : Non. 

    J (l'air menaçant) : Alors, tu ferais mieux d'accepter ma collaboration, sinon, je fais en sorte de créer des tensions entre toi, et ton meilleur pote de telle sorte à que tu n'ais plus personne sur qui tu peux te reposer tu as compris ? 

    M (déterminé) : Jamais on ne m'a donné d'ordre. Et Michael n'est pas là pour me dire ce que je dois faire, alors je ferais ce qu'il faut. 

    J (titillant le bas de sa jambe où on pouvait voir l'apparence d'un objet) : Tu vois ceci Matthew, et bien, je peux l'utiliser là, tout de suite pour te neutraliser et casser tout ce qu'il y a de bien pour toi. Je pourrais même révéler tout ce que tu fais pour la famille et de telle sorte à ce que les Spencer n'aient plus confiance en toi. Ils n'auraient que ma propre version des faits. 

    M (le regardant d'un air de défi) : Essaye pour voir. 

    J (déterminé) : Ne me tente pas. 

    M (voyant bien qu'il était sérieux) : Partir tout d'un coup serait suspect. Je te propose que tu viennes mais en collaboration. Ainsi, rien ne sera filtré. Marché conclu ?"

     

    Matthew Carter n'avait eu le temps d'élaborer qu'une base de collaboration pour éviter d'être mis dehors. Il n'était pas question d'être loin des Spencer. Secrètement, même s'il travaillait pour les Fitzpatrick, il rêvait de les neutraliser et cette enquête menant chez les Spencer était une voie rêvée pour lui d'arriver à ses fins. Petit à petit, il tenterait de mettre James dehors.

     

     

    Seulement, il voyait Matthew et Ryan Spencer descendre et il jouait la carte du serrage de main avec James. Ryan intrigué saluait cet homme. 

     

    R : "Bonjour. 

    J (se montrant charmant) : Vous m'avez appelé pour votre enquête sur votre petite amie ? 

    R (surpris) : Mais ce n'est pas le cas, j'ai employé Matthew Carter pour cela. 

    J (jouant le jeu de l'appel d'Alyson) : Pourtant tout à l'heure, c'était le cas. 

    M. C (comprenant qu'il devait intervenir) : Ce n'est pas grave Ryan, et après tout que l'on soit deux pour t'aider à retrouver Brooklyn ne peut qu'être bénéfique pour elle. Je travaillerais en collaboration avec lui. 

    R (curieux) : Tu es sûr ?

    M. C (posant ses mains sur les épaules de son ami pour le rassurer) : Oui, ne t'inquiète pas. 

    R (rassuré) : Tu es un excellent ami. 

    M. C (souriant légèrement et se sentant coupable) : Toi aussi.

    J (l'interrompant) : Au lieu de tout cela, je ne vous connais pas trop. 

    R (gêné) : Oh, pardon, je me présente, je suis Ryan Spencer. 

    M : Moi, c'est Matthew Spencer. 

    J : Enchanté de vous connaître. 

    R : Moi de même. 

    M : Pareil pour moi."

     

    Matthew et Ryan serraient la main de James tour à tour en signe de politesse. Mais le cadet même s'il était poli, n'aimait pas beaucoup les étrangers, même pas du tout, qu'il se jurait qu'il enquêterait sur lui. Seulement, en voyant l'heure, il devait vite partir pour l'hôpital avec Melody, Andrew, Alyson et Matthew Carter. 

     

     

    D'ailleurs en parlant de l'un d'entre eux, Alyson s'était soigneusement cachée afin de guetter l'arrivée de James et voyant que son coup n'avait pas fonctionné, elle était plus qu'enragée et comptait bien trouver un moyen de provoquer de sérieuses tensions. Elle continuait d'écouter soigneusement la conversation. 

     

     

    R : "Frangin, il est l'heure pour toi de t'absenter non ? 

    M : Oui. 

    M. C (voyant l'heure et remarquant qu'il n'avait pas d'autre choix que de jouer la collaboration au point de mettre en danger la famille) : Comme promis, j'accompagne. 

    M (reconnaissant) : C'est parfait.

    M C. (souriant timidement) : James, tu peux continuer les interrogatoires des personnes restant dans la maison. Je pars avec Matthew et Andrew Spencer, ainsi que Melody, Alyson et Ethan. 

    J (ayant fait un instant le tilt avec Alyson, mais gardait la tête froid) : Oh, je vois, mais aucun soucis, je te tiendrais au courant de mon avancée. Tu feras la même chose avec ce que tu as découvert auparavant partenaire. 

    M C. (gêné et mentant) : Bien entendu."

     

     

    Melody, Ethan et Andrew descendaient. Alyson les rejoignait discrètement et plaçait sa main sous la chemise de son homme la caressant coquinement pour préserver sa couverture.

     

     

    Matthew Carter faisait signe à tout le monde qu'il était temps d'y aller. Matthew, Andrew, Ethan et Melody sortaient. 

     

     

    Alyson fermait la marche, mais discrètement James prenait son bras lui murmurant des mots. 

     

     

    J (la regardant énervé et ferme) : "Toi, avec ton satané pouvoir. Tu as bien failli par tout faire capoter, mais c'est mal connaître un Fitzpatrick. Si tu essayes de mettre de la tension de nouveau, je te ferais la peau, est-ce clair ?"

     

     

    Alyson ne répondait pas, mais par contre, elle laissait son autre main glisser entre les parties et malaxant pour le rendre plus docile ce qui marchait à la perfection et partait rejoindre les autres.

     

     

    Pendant ce temps, chez les Fitzpatrick, Rebecca était réfugiée dans sa chambre n'étant plus sortie depuis sa discussion houleuse avec Michael. Elle décidait d'appeler son chéri, n'ayant plus de nouvelles de lui depuis quelqus jours. Elle était inquiète, mais Michael lui, faisait tout pour qu'elle ne pense qu'à son travail au sein de l'hôpital, comme si c'était vital. Elle réussissait à entendre une sonnerie. Etant heureuse déjà à arriver à cet instant, elle attendait et entendait le souffle d'une personne. 

     

    R (désespérée) : "James ?

    J (heureux d'entendre la voix de son épouse) : Rebecca, comme je suis si heureux de t'entendre. Tu me manques si tu savais. Tu me manques cruellement et je rêve de te retrouver afin de pouvoir sentir ta peau contre la mienne et tes lèvres alors que je t'embrasserais montrant tout mon amour pour toi. 

    R (émue) : Et moi tant de te retrouver. Je n'aime pas te voir si longtemps absent et en plus pour l'affaire. 

    J (triste) : Je sais mon amour, mais tu sais que l'on ne dit pas non à mon frère. 

    R : Je sais, surtout qu'il m'a demandé d'être le plus souvent à l'hôpital, mais j'ignore pourquoi. 

    J (calme) : En vue de ce que l'on a prévu de faire. 

    R (comprenant) : Oh. 

    J (curieux) : Il ne t'a pas fait de mal j'espère ? 

    R (effrayée) : J'ai si peur quand je suis seule face à lui, qu'il me tarde de te voir rentrer. Je me défends du mieux possible, mais face à lui, je me demande comment tu tiens. 

    J (la rassurant) : Si je tiens, c'est parce que j'ai une épouse aimante et attentionnée que je peux retrouver et prendre dans mes bras. 

    R (se montrant coquine) : Il me tarde de te voir à la maison, car j'ai une tenue rouge, une lingerie que j'ai acheté spécialement pour toi. 

    J (souriant ravi) : Coquine tu fais, il me tarde de te l'enlever. 

    R (émue) : Rentre vite beau brun, et je te ferais retrouver les joies du plaisir. 

    J (ravi) : Oh oui bébé. Mais je serais là quand j'en aurais fini chez les Spencer. 

    R (triste) : Oh, mais je t'attends avec impatience. 

    J (la rassurant) : Même si ce qui se passe est important, je rentrerais toujours à la maison pour te retrouver. Tu me manques et je t'aime tant. 

    R (rassurée et heureuse) : Je t'aime aussi chéri. Et je vais de suite aller à l'hôpital comme tu me l'as suggéré. 

    J (heureux) : D'accord. A tout à l'heure bébé. 

    R (heureuse) : A tout à l'heure mon trésor. Je t'aime tant. 

    J (heureux) : Je t'aime aussi ma chérie."

     

    Les deux amoureux raccrochaient. Rebecca se préparait et sortait vite de la demeure Fitzpatrick, préférant ne pas croiser Michael. 

     

     

    Pendant ce temps, à l'hôpital, Cassandra était encore couchée. Le médecin arrivait, désirant l'examiner afin de pouvoir savoir si son état s'améliorait. La jeune femme se laissait faire, ne voyant aucun inconvénient à cet examen quand soudain, celui-ci tentait de l'étouffer avec un oreiller. Celle-ci se débattait, ne désirant pas laisser gagner son agresseur et essayait de le pousser violemment avec ses mains. Sans le moindre succès, elle donnait un coup de genou entre les parties, ce qui le déstabilisait et elle criait. La sécurité venait rapidement, neutralisant l'individu et l'arrêtait. 

     

     

    Cassandra soufflait tranquillement, quand soudain, elle recevait un coup de téléphone et elle répondait. 

     

    C : "Oui ? 

    M (satisfait) : Tu as aimé mon petit cadeau ? 

    C (furieuse) : Je te hais Michael, je te hais du plus profond de mon être. 

    M (essayant de la provoquer) : Et tu continues encore à me détester ? Ma parole, tu n'arrêtes jamais ! 

    C (déterminée) : Je sauverais mon homme de tes griffes que tu le veuilles ou non, fin de la discussion. 

    M (souriant) : Pourtant la première fois que tu m'as rencontré, tu étais tombé sous mon charme. Avoue, je t'ai toujours autant fasciné. Tu aimes les hommes dangereux et avec pleins de mystères, qui peuvent t'amener vers de nouvelles aventures. Au lieu de te complaire dans une vie simple, tu rêves de faire partie de ma vie. Tu n'as qu'un mot à dire, et je ferais de toi ma dulcinée. Ton homme sera libre de partir si tu me rejoins.

    C (furieuse) : Je te hais. Même si j'étais fascinée, je suis réveillée et je te hais bien davantage. Comment je peux aimer quelqu'un comme toi, tu es ignoble ! 

    M (la provoquant) : Tu sais, la haine peut se transformer en amour ! 

    C (folle de rage) : Tu es obsédé par moi, mais tu ne m'auras jamais, et même si tu essayes de me faire soufrir, ou de me tuer, je ne t'appartiendrais jamais. Je suis libre de mes choix ! 

    M (n'aimant pas les refus) : Que tu crois ma douce ! Quand tu auras vécu toutes les épreuves du monde, tu viendras vers moi ! 

    C (curieuse) : Mon accident, c'est toi ? 

    M : Non, voyons. Tu sais que je suis davantage plus créatif. 

    C (dubitative) : Je ne peux malheureusement te croire. Tu es le mal incarné. 

    M (insistant) : Et tu me désires. 

    C (folle de rage) : Au revoir, connard et je t'aurais ! J'ai un moyen de te faire fomber ! 

    M (la défiant) : Essaye, et tu verras que ta vie sera un enfer."

     

    Cassandra raccrochait, sachant qu'elle devra faire preuve d'imagination pour l'arrêter et pour cela, elle devait parler vite aux Spencer. 

     

     

    Le groupe pendant ce temps arrivait à l'hôpital. Andrew discrètement tentait de s'esquiver mais Matthew Carter, sachant bien qui était cet homme, le stoppait net en lui prenant le bras. 

     

    M. C (se montrant ferme) : "Tu te crois où là ? On a un test à faire, et tu ne vas pas y couper, ou même faire un de tes coups tordus. D'après toi, si je suis là, c'est pour surveiller tes fesses connard !

    A (furieux) : Tu me parles autrement !

    M. C (déterminé) : Et bien non, vu ce que tu es capable de faire. 

    M (moralisatrice) : Tu payes le mal que tu as pu commettre simplement."

     

     

    Andrew ne disait plus rien vexé, mais il espérait que le test pourrait rabattre le caquet à son petit frère, de telle sorte à avoir le pouvoir légitimement. Alyson était auprès de lui et laissant sa main baladeuse aller vers ce qu'elle désire tant, celui-ci était plus en forme que jamais, désirant terminer avec cette opération. 

     

     

    Arrivant sur les lieux, tout le monde attendait l'arrivée du médecin et de l'infirmière en charge des tests avec prise de sang. C'est l'infirmière qui pensait d'abord au jeune garçon Ethan. Le petit gars avait peur de passer sous la piqure, mais Melody l'accompagnait. Le moment qu'il passait était très vite, surtout que Melody essayait d'attirer l'attention de son petit garçon. Lors d'une prise de sang, si on ne regarde pas la piqure, si on fait complètement autre chose, on ne pense pas à ce qui se passe. Ethan se sentait plutôt bien, et la piqure passait rapidement. Melody était heureuse d'avoir rassuré son petit garçon. Elle le ramenait auprès du groupe, et les choses sérieuses allaient commencer. 

     

     

    C'était au tour d'Andrew de passer. ll allait plutôt tranquillement là-bas. Il voyait le médecin au loin, une jeune femme et s'empressait de lui faire signe, affichant un visage plutôt charmeur pour la titiller mais elle restait impassible. L'infirmière s'occupait de lui, et faisait la piqure rapidement. En terminant, Andrew pensait avoir une discusion avec le médecin, mais celle-ci le snobbait complètement qu'il en était vexé, à croire que la leçon d'adultère avec Megan ne lui suffisait pas, bien au contraire. Il partait rejoindre les autres, prenant sa belle Alyson dans les bras et lui murmurant qu'il est chanceux de l'avoir et qu'en croisant les doigts, ils pourraient avoir l'héritier espéré. 

     

     

    C'était maintenant à Matthew de se rendre là-bas. Il avait un peu le trac, mais Melody s'approchait de lui, l'embrassant langoureuement pour l'encourager. Là, il lui souriait, caressant tendrement la joue. Il était heureux, et savait que rien ne pourrait lui arriver de mal.

     

     

    Ma (souriant) : "Tu es un ange ma déesse, tu le sais ça ? 

    Me (souriant) : Oui, et toi mon prince, l'homme qui fait de ma vie un enchantement sans précédent. 

    Ma : Ethan ? 

    E (se blottissant contre lui) : Oui ? 

    Ma (se montrant protecteur) : Tout se passera bien, je te le promets, d'accord ? 

    E (souriant) : Je le sais, Papa."

     

    Matthew serrait son fils dans ses bras et partait faire le test.

     

     

    Là-bas, il voyait l'infirmière et passait le cap de la piqure. Le médecin se cachait quand soudain, il reconnaissait qui c'était. Le médecin s'approchait, et on pouvait remarquer que c'était Rebecca. Elle semblait surprise. 

     

    R (surprise) : "Matthew ? 

    M (choqué) : Rebecca mais qu'est-ce que tu fais ici ?"

     

    C'était une surprise totale cette rencontre, mais surtout qui était Rebecca par rapport à Matthew ? Les deux ne savaient pas quoi dire, laissant un silence pesant s'installer. 

     

    Fin du chapitre. 


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