• Chapitre 7 : La chasse est ouverte

    Chapitre 7 La chasse est ouverte
     

     

    Cassandra ne pensait pas du tout que son propre père viendrait la retrouver et savoir si elle allait bien mais pourtant, il était présent pour elle. Elle avait encore bien à l'esprit leurs désaccords et la distance entre eux mais elle était prête à lui laisser une chance. Même si elle se trouvait à l'hôpital à la suite d'une tentative de meurtre à son encontre, elle était plus qu'heureuse car elle avait accepté la demande en mariage de son homme et de plus, elle pouvait discuter avec son père. Elle comptait bien avoir une discussion des plus franches avec lui, que tous les secrets et les souffrances ne puissent plus avoir cours maintenant dans sa vie. Il était vrai qu'il y avait toujours l'ombre des secrets de Michael Fitzpatrick et de ses actions à son encontre mais cela n'avait pas d'importance sur la discussion qu'elle aurait avec son père. Si elle pouvait lui faire entièrement confiance, peut être qu'elle se confierait à lui sur ce sujet. Pour la jeune femme, en cet instant, ce n'était pas à l'ordre du jour. Elle se montrera curieuse pour mieux savoir si elle avait devant elle un allié ou bien un ennemi de plus. Elle avait bien remarqué que son père avait été appelé ou bien qu'il avait reçu un message. Elle le questionnera aussi là-dessus. Comme cela, elle pouvait ainsi voir si les intentions de son paternel étaient sincères ou n'avaient de but qu'à reprendre une relation remplie de rancoeurs.

     

    Bradley, lui, était heureux de revoir sa fille même après leur dispute sur son choix de carrière. Même après ce long moment où ils étaient séparés, il avait toujours en tête de la voir prendre sa relève. Seulement, pour l'instant, il désirait savoir ce qu'elle savait et ainsi, il pourrait évaluer la dangerosité de celle-ci. Il avait des choses à cacher. La conversation franche avec sa fille l'effrayait un peu mais il savait rebondir. Il ne voulait pas que certains secrets sortent du placard au risque de tout perdre en retour. Qu'avait-il à cacher ? Il était tiraillé entre son devoir et son amour pour sa fille.

     

    Il sortit vite de ses pensées quand Cassandra posa sa main sur son épaule. Cette douce chaleur ramenait le patriarche à la réalité mais en même temps, il se souvenait de ses moments où il était avec sa petite fille en commençant par ses premiers pas, ses sourires, les activités qu'ils faisaient tous les deux, surtout en pratiquant l'équitation. Lorsqu'ils étaient tous les deux à cheval, le monde n'avait plus de raison d'être. Bradley avait remarqué que ce jour-là, sa fille était la plus comblée qui soit. Il aurait aimé lui donner ce bonheur à chaque instant mais leurs divergeances étaient importantes. Il se tourna vers elle prenant soin de mettre le téléphone au fond de la poche de son pantalon. Il était tourmenté entre son passé et ce qu'il faisait maintenant mais il cachait cela à sa fille pour paraître au change. Rien ne devait entraver le pourquoi de sa venue ici même si c'était des plus mystérieux. Cassandra se montra telle la fille aimante en gardant sa main sur l'épaule de son père et affichant un léger sourire pour l'amadouer. Il était satisfait de la voir ainsi mais craintif également de ce qu'ils allaient discuter tous les deux.

     

    C (se montrant gentille pour l'amadouer) : « Je suis ravie Papa que l'on puisse enfin parler. Le fait qu'on ait été séparés toi et moi m'a rendu si malheureuse, tu n'imagines pas. Je voulais tant te faire partager mes joies et mes peines, mais en même temps, j'étais en colère du fait que tu ne me soutenais pas. J'avais tant besoin de toi.

     

    B (se montrant calme et s'excusant afin de mieux cacher ses pensées et le véritable but de son opposition face au choix de celle-ci) : Je suis désolé ma puce pour ce que j'ai fait. J'ai tout simplement eu peur pour toi, peur qu'il ne t'arrive quoi que ce soit. Tu sais, protéger des personnes qui sont connues du grand public, c'est tellement risqué. Je ne sais pas ce que je deviendrai sans toi. Tu es ce que j'ai de plus cher au monde.

     

    C (se montrant curieuse pour le titiller) : Mais Papa, pourquoi tu ne m'as pas expliqué tout cela plus tôt ? Je ne comprends pas.

     

    B (se confiant) : Je ne suis pas du genre à me confier si facilement, tu le sais bien. Les émotions et moi, ça fait deux.

     

    C (se montrant attentionnée et effleurant délicatement son épaule pour l'amadouer) : C'est comme cela que l'on crée des malentendus. On n'aurait pu ainsi éviter notre dispute.

     

    B (se repetant) : Tu as raison. J'aurais dû m'exprimer.

     

    C (se montrant compréhensive et curieuse pour le toucher) : Je te comprends. Ce n'est pas facile de pouvoir dire ce que l'on ressent. On a peur de ce qui peut se passer quand on les exprime. Mais tu devrais cependant me faire confiance. Je suis ta fille, celle qui te connait le mieux. Est-ce que tout va bien ? Tu peux m'en parler tu sais.

     

    B (prévenant et mentant pour mieux se protéger) : J'ai confiance en toi mon ange ne t'inquiète pas et sache que je suis là également si jamais tu as un soucis. D'ailleurs, raconte-moi un peu ce qui se passe en ce moment dans ta vie. Quelqu'un en est après toi ? Ne t'inquiète pas, tout va bien et ce n'est pas important.

     

    C (omettant certains détails, se montrant inquiète et curieuse pour l'émouvoir) : Je suis heureuse comme je te l'ai dit. J'ai rencontré la perle rare et je deviendrai bientôt sa femme. Après pour le boulot, c'est intense mais je m'en sors comme personne. Après tout, j'ai appris auprès d'un pro : toi. Si jamais j'ai vraiment quelqu'un après moi, je te le dirai. Je sais que tu me protègeras au besoin. J'espère. Je n'aimerai pas qu'il t'arrive quoi que ce soit. Alors est-ce que je peux te poser une question ?

     

    B (la rassurant et intrigué) : Ne t'inquiète pas, il ne m'arrivera rien. Mais bien sûr que tu peux. Tu m'intrigues beaucoup. Est-ce par rapport à ton travail ?

     

    C (se montrant calme et émue pour le toucher) : Non, puisque je connais tes craintes. On a vécu toujours tous les deux, et à de nombreuses reprises, je t'ai posé des questions concernant Maman. A chaque fois, tu évitais de répondre prétextant que j'étais trop petite ou même tu ne disais rien car tu étais triste ou en colère. Aujourd'hui, j'aimerai savoir la vérité. Je ne voudrai pas que tu portes ce poids sur tes épaules. Qu'est-ce qui est arrivé avec Maman ? Pourquoi tu ne m'as jamais parlé d'elle ?

     

    B (déviant la question) : On a d'autres choses à évoquer et de plus urgent tu ne crois pas ?

     

    C (se montrant déterminée en effleurant subtilement sa joue pour le captiver) : Si on veut pouvoir retrouver une complicité père fille, tu dois tout me dire Papa. Je sais que tu veux me protéger mais là, je suis grande, je n'ai plus besoin de chaperon. Donc vraiment, pourquoi Maman n'a jamais vécu avec nous ?

     

    B (se montrant prévenant) : Je ne veux pas que tu sois triste, que tu vives la même chose que moi.

     

    C (jouant sur la tristesse pour le toucher) : C'est ça qui me rend triste Papa car tu ne me dis rien, absolument rien. Qu'éventuellement, tu ne me dises rien sur ce que tu reçois comme coup de téléphone, sms, etc.... je peux le comprendre mais sur les questions plus délicates non plus, je ne reçois aucune réponse. Que dois-je faire hein face à cela ? Tu es mon père et tu ne me permets même pas d'être proche de toi. Comment je dois me ressentir face à cela ? Je souffre encore plus de ne pas avoir réellement un père sur qui compter.

     

    B (essayant d'esquiver en la recentrant sur elle) : Mais tu sais que tu es comme moi. Tu ne m'as pas parlé en détail de ce qui t'arrive en ce moment mis à part ton mec.

     

    C (se montrant exaspérée pour l'amadouer) : Le reste est sans importance et que je suis soumise au secret de ma profession. Tu sais le plus important à savoir que j'ai trouvé l'homme de ma vie, qu'il me comble de bonheur et que je vois avec lui la vie dont j'ai toujours rêvé. Pour la première fois auprès d'un homme, j'envisage enfin de fonder une famille, d'avoir des enfants. Je ne me voyais pas en avoir pensant que je ne les supporterais pas le moindre du monde. Pourtant, dans des rares fois où je suis en présence d'un enfant, mon coeur s'illumine. Il est impossible de ne pas craquer. Enfin, mon bel ange, mon tendre amour me fait sourire en toutes circonstances, même quand les moments sont difficiles. Il me fait voir tout simplement la vie de la meilleure des manières. On vit des moments tellement merveilleux tous les deux et je vois en lui le futur père de mes enfants. Sans lui, tout simplement, vivre ne serait plus la même chose. Je perdrai la meilleure partie de moi et la vie ne représenterait plus grand chose. Alors oui, je parle comme cela, mais il représente tout pour moi. Je perdrai mes repères sans lui, sans savoir finalement quelle direction prendre.

     

    B (complètement perdu et essayant de la protéger) : Je suis désolé mon ange. Je vois que tu tiens à lui et qu'il fait partie intégrante de ta vie. Cependant, fais attention, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Avec les gens, les surprises sont toujours de rendez-vous. Ils paraissent bien différents de ce qu'ils nous montrent.

     

    C (se montrant énervée pour le déstabiliser) : Je n'ai pas besoin que tu me dises cela car jamais il ne me fera de mal. Il n'est pas toi et puis que tu me fasses une leçon, franchement, ça me fait marrer. La leçon de morale alors que tu fais des conneries, c'est bien contradictoire tu ne crois pas ? Tu m'as promis une discussion franche et honnête mais tout ce que tu me donnes, c'est rien de plus que des secrets. J'en ai marre des secrets Papa, j'en ai marre que tu me balades sans arrêt ! Alors maintenant tu vas tout me dire, que ce soit sur Maman, ou même sur ce que tu as reçu, même ce que tu penses réellement par rapport à mon travail. Si tu crois sincèrement que je croierai le fait que tu veuilles me protéger, tu te trompes. Je sais pertinemment qu'il y a autre chose.

     

    B (se confiant en omettant des détails) : Tu as raison. Si je pouvais remonter en arrière pour effacer ta peine, je le ferais. Pour ce que j'ai reçu, c'est en rapport avec le boulot, une affaire en cours. Pour ton travail, tu connais mon sentiment dessus et le pourquoi. Je ne te cache rien là-dessus crois-moi. Et puis, tu fais la même chose pour te retrouver ici. Ce que tu fais est dangereux et tu risques ta vie, tu te rends compte de cela ? Tu as mis qui en boule pour en arriver là ? Pour ta mère, et bien, ce que je te dis est tout simplement la vérité. Mais je vais te donner autre chose, et ça te fera souffrir, pardon. Elle a tout fait pour me piéger en tombant enceinte. Elle a réclamé 50000 livres à ma famille. Ton grand-père a payé et plus jamais elle n'a donné signe de vie. Alors avec le temps, elle a disparu.

     

    C (se montrant décidée pour le déboussoler) : Malheureusement, tu ne peux pas, et je ne te crois pas pour le fait même que ce que tu as reçu ne soit que pour le boulot. Pour mon travail, je sais pertinemment que tu ne me dis pas tout mais bon, avec toi, j'ai l'habitude. Je fais ce que je veux et puis celui que j'ai mis en boule, cela ne te regarde nullement. Ma.....ma... mère quoi ? Elle a fait cela ? Je n'arrive pas à le croire, et je veux pouvoir la voir, alors, je vais la rechercher, connaître sa version. Tu ne m'empêcheras pas de connaître le fin mot de l'histoire.

     

    B (essayant de la raisonner) : Je t'en prie, ne fais pas ça. Tu risques plus que gros.

     

    C (énervée) : Ca ne change pas ce que je veux alors laisse-moi !!! »

     

    Cassandra s'éloigna immédiatement de son père, désirant partir de la chambre et retrouver son homme. Elle voulait une discussion franche, mais malheureusement, en retour, elle ressentait encore plus de souffrances qu'auparavant. Rester dans la même pièce que son père, ce n'était plus possible. Elle ne le supportait plus que ce soit de le voir ou même ses mots. Elle désirait au fond d'elle avoir un père présent, à son écoute et qui lui éviterait de raconter des mensonges ou de lui cacher des choses, mais malheureusement c'était impossible. Bradley de son côté était triste et anéanti. Il ne voulait pas que sa fille souffre mais le fait qu'elle puisse découvrir son secret serait encore plus catastrophique. Cependant, la laisser partir chercher des réponses sur sa mère était hors de question pour lui. Il avait trop souffert lorsque son ex dulcinée l'avait fait chanter. Il pensait que l'amour existait, qu'il avait trouvé la bonne, mais non. A seize ans, la vie l'avait transformé mais loin en bien. Christina c'était son prénom. Il s'était toujours demandé où est-ce que la demoiselle était, ce qu'il pouvait bien faire face à elle, mais jamais il n'avait trouvé de réponses.

     

    Il prit le bras de sa fille espérant l'arrêter. Il désirait tant que celle-ci puisse penser à autre chose. Seulement, Cassandra avait autre chose en tête. Elle le gifla, essayant ainsi de lui montrer qu'elle n'avait pas besoin de lui. Bradley avait mal. Voir sa fille dans un tel état lui faisait prendre conscience qu'il faisait une erreur mais il ne pouvait malheureusement pas reculer. Le regard entre les deux était un savoureux mélange entre les secrets qu'ils pouvaient cacher, l'amour qu'ils ressentaient l'un envers l'autre mais aussi la haine pour les mensonges et les secrets qui s'étaient installés entre eux les éloignant à tout jamais. Qu'allait-il se passer ? Bradley lui révélera-t-il toute la vérité ? Cassandra l'écoutera-t-elle ? Est-ce que la mère de celle-ci est encore en vie et que fait-elle maintenant ?

     

     

     

    Pendant ce temps, Ryan et Brooklyn étaient seuls et avaient l'occasion de se retrouver. Le jeune homme était le plus heureux au monde d'avoir retrouvé sa dulcinée. Tous ses moments où il s'était retrouvé sans elle, il était devenu comme fou. Sa chaleur auprès de lui, ses tendres baisers, ses mots si réconfortant étaient des douces mélodies dont il ne pouvait s'en passer. La belle l'avait changé à tout jamais l'éloignant même de ses vieux démons. Dans la famille Spencer, il était l'élément qui permettait encore à cette dynastie de tenir. Cependant, le tout était balayée de la carte après l'enlèvement de Brooklyn. La colère avait pris le dessus, même il avait eu le courage de s'en prendre directement à son frère ainé. Tout ce qu'il avait vécu pendant son absence était balayé rien que par la présence de la belle déesse. A ses yeux, elle était l'incarnation même de la déesse que l'on trouverait sur le mont Olympe. Il aimait sa douceur, sa tendresse, sa beauté, et comment elle réussissait à faire de lui quelqu'un de meilleur. Il craignait que ce qu'elle avait vécu l'ait complètement changé. Cependant, il se promettait qu'il ferait tout pour lui faire oublier cette histoire. Il voulait reprendre leur vie tout simplement comme avant.

     

    De son côté, Brooklyn, elle, était encore traumatisée par ce qu'elle avait vécu loin de tout. Elle n'avait eu de cesse de penser à son homme, à sa tristesse et à son désespoir. Elle craignait tant de ne pas le retrouver mais pourtant, elle était là, juste devant lui. Cela aurait pu être le plus beau moment de sa vie, mais voilà, elle avait été sauvée par James. Elle voulait James, elle le désirait de tout son être. Jouer avec lui, le rendre fou était plus que jouissif pour elle. Elle comptait le retrouver, mais voilà, elle était avec Ryan. Elle était heureuse de retrouver son homme, mais voilà, la joie des retrouvailles était vite passée. Elle ressentait encore quelque chose pour lui mais ce n'était plus comme avant. Elle pensait que Ryan la forçait à être une femme trop gentille et qui devait absolument se taire. En plus, elle lui en voulait d'une certaine manière à ce qu'il ne l'ait pas cherché plus tôt. James, lui, avait réussi à réveiller la femme désirable et désirée en elle, ce qui était un sentiment des plus puissants. Elle comptait s'éloigner de Ryan, s'en débarasser. Elle se montrera tendre, perdue et désorientée pour arriver à ses fins.

     

    Elle sortit vite de ses pensées quand Ryan posa ses mains autour de la taille de celle-ci l'embrassant dans le creux de son cou. Il désirait plus que tout la retrouver tout près de lui et ainsi lui faire oublier ce qu'elle avait vécu. Tout le monde disait que lors d'un événement traumatisant, il fallait se replonger dans le quotidien. La chaleur de sa belle lui avait tellement manqué. C'était si enivrant qu'il voulait ressentir ses lèvres contre les siennes dans un baiser des plus torrides et endiablés. Il était toujours aussi profondément amoureux d'elle. Seulement, pour la belle, même si c'était une chaleur des plus enivrantes, cela ne la transportait plus vers un bonheur indescriptible. Elle effleura la joue de son homme pour l'envoûter. Il était aux anges de ressentir cette douce attention qu'il en voulait plus. Cependant, il sentait que quelque chose n'allait pas. Il comptait en savoir plus en se montrant attentionnée.

     

    R (prévenant) : « Mon amour, ça ne va pas ? Tu sais que je suis là ma chérie alors n'hésite pas. Tu es tout ce que j'ai de plus précieux en ce monde.

     

    B (se montrant perdue en baissant sa tête gênée pour l'émouvoir) : C'est que j'ai encore du mal à me retrouver ici alors que j'ai été emprisonnée auparavant. J'ignore pourquoi j'ai été enlevée et ça m'énerve. Je déteste me retrouver dans l'ignorance la plus totale. Je compte bien découvrir le fin mot de l'histoire.

     

    R (la rassurant en l'embrassant sur son front) : Je te comprends mon coeur, et crois-moi, je ferai tout pour que cette histoire ne vienne plus te hanter. Tu sais que tu peux tout me dire. Peut-être que me raconter ce qui s'est passé pourra te faire chasser tout cela. Ainsi, tu retrouveras une vie normale ma chérie.

     

    B (jouant la perdue et la désemparée pour le toucher) : Je suis désolée mais tu ne peux pas. Tu n'as pas vécu un emprisonnement, le fait d'être attaché et de ne pas voir la lumière du jour. Tu ne t'es pas demandé ce qu'on allait te faire subir. Alors n'essaye pas de me dire que tu me comprends. Une histoire pareille ne s'oublie pas comme cela de sitôt. Ce n'est pas en me replongeant comme ça dans le quotidien que je vais pouvoir reprendre une vie normale. Attends, tu le penses sérieusement ? Cela ne sera pas comme avant crois-moi. Je pensais vivre une idylle des plus merveilleuses, la plus belle de ma vie mais même pas. Je me fais enlever, vivant l'expérience la plus traumatisante de toute ma vie, et tout cela parce que je vis avec l'un des Spencer. Alors excuse-moi, mais je n'ai pas le c?ur à me replonger directement dans le quotidien. Laisse-moi le temps de me remettre de mes émotions.

     

    R (perdu, déboussollé et compréhensif) : Ma chérie, tu as raison. J'ai conscience que cela ne sera pas facile de reprendre le cours des événements après ce qui est arrivé mais sache que jamais je ne t'abandonnerai. Tu es la femme de ma vie Brooklyn et je t'aime de tout mon être.

     

    B (jouant la désorientée pour le déstabiliser) : Je... je suis désolée. J'ai besoin de temps pour me retrouver, pour faire le point sur ce qui se passe dans mon existence. Alors, laisse-moi et on reprendra petit à petit les choses.

     

    R (complètement désarçonné) : Je n'aime pas te voir comme cela. J'aimerai tant pouvoir t'apporter mon aide et effacer toutes ses frayeurs. J'aimerai pouvoir remonter en arrière afin d'éviter ton enlèvement. Tu sais, le fait que je te soutienne pourra te permettre d'aller dans l'avant.

     

    B (se montrant énervée pour le désarçonner) : Je t'ai dit bordel que j'ai besoin de temps. Alors laisse-moi bon sang !! »

     

    Ryan désirait répondre mais malheureusement, c'était impossible. Il la vit partir en trombe complètement triste. Pour la belle jeune femme, elle était satisfaite car elle était libre de pouvoir retrouver James et de le croquer. Le second Spencer, lui, se sentait complètement impuissant par rapport à ce qui arrivait. Il voulait le meilleur pour sa belle mais malheureusement, il ne pouvait le lui amener. Il était anéanti mais cependant il savait tout au fond de lui que leur couple pouvait se sortir de cette crise. Il réfléchissait à ce qu'il pouvait faire alors qu'il déambulait dans sa chambre. Il ne savait vraiment pas quoi faire quand soudain, il tomba de nouveau sur un des livres de William Sheakspeare : Richard III où il trouva un des mots de son père :

     

    « La famille doit être réunie dans l'épreuve comme dans la douleur car l'ennemi s'y engouffrera pour mieux nous détruire. Il tentera de diviser pour mieux règner. A force, on ne..... »

     

    Seulement, le mot était coupé. Ryan était plus qu'énervé qu'il jeta le livre à terre. Un papier sortit du livre. Ryan était intrigué. Il se disait que peut-être il pouvait savoir la suite. Il ramassa ainsi le papier le dépliant. Il était angoissé à l'idée de découvrir ce qui pouvait être inscrit. Il se souvenait à quel point son père pouvait être énigmatique avec ses énigmes. Ryan était celui qui l'écoutait le plus attentivement à l'époque. Aujourd'hui, cela lui servait grandement. Depuis que son père était décédé, les petits mots laissés dans les livres permettaient au second Spencer d'être encore proche de l'ancien roi. Il sortit vite de ses pensées en voyant le papier dans ses mains. Il ne voulait en aucun cas vivre avec encore plus de questions. Il l'ouvrit et découvrit le mot, un bien plus mystérieux et effrayant. C'était sûr que ce n'était pas son père.

     

    « Un Spencer de moins reste trois. »

     

    Ryan était effrayé et se demandait bien ce qui se passait. Il comptait retrouver chacun de ses frères et même son neveu. En passant, il vit le fils de Melody et de Matthew. Il était rassuré de le voir sain et sauf. Il vit des agents de la sécurité ordonnant d'augmenter l'alerte. Il voulait à tout prix que les siens soient protégés même si c'était au détriment de sa vie. Il partit désirant trouver ses frères. Qu'allait-il découvrir ? Qu'avait prévu Brooklyn ? Réussira-t-elle à piéger James entre ses griffes ?

     

     

    Après le meurtre de l'ainé Spencer, Jessica s'était reposé légèrement. Disons qu'un Spencer n'était pas suffisant loin de là. Il restait trois encore en vie dont son neveu. Elle avait étudié avec soin cette famille et particulièrement les trois frères. Avec Andrew, c'était simple, surtout que celui-ci avait tou fait pour tenter de la séduire. Avec Ryan, cela sera plus compliqué. Par le passé entre les deux, c'était plus hostile. Elle n'avait jamais réellement compris le second des Spencer qui était bien plus réservé et méfiant. En l'étudiant un peu plus, elle savait que celui-ci était quelqu'un de réellement protecteur et qu'il fallait le mettre dans la situation où il ferait n'importe quoi pour les autres. Elle était arrivée un peu plus tôt. Elle avait usé de ses charmes sur un membre du personnel pour faire une entrée discrète dans la demeure. Elle avait réussi à se faufiler dans la chambre de Ryan. Elle savait que sa mission était risquée mais peu importe. Elle voulait Ryan dans son tableau de chasse et elle comptait bien l'avoir. A l'intérieur, elle avait fouillé discrètement dans les livres et elle était tombé sur celui de Richard III. Ayant vu le mot, elle était plutôt amusée par les énigmes du patriarche. Seulement, la fin ne devait surtout pas être montrée, c'était trop dangereux. Elle le déchira, laissant le mot qui mettra en alerte le second Spencer. Elle voulait le faire paniquer et le mettre en danger. Elle était sortie de là tout aussi discrètement avant l'arrivée de Brooklyn et de Ryan.

     

    Se retrouvant à l'extérieur, elle attendit quelques instants. Elle savait que tôt ou tard, le second Spencer allait réagir. Quand elle vit la voiture sortir en trombe, elle savait que son plan fonctionnait à la perfection. Cela flattait son égo. Elle partit vite dans sa voiture désirant suivre le second Spencer. Elle pensait à faire de la mort de celui-ci une plus accidentelle que la précédente. S'il y avait bien une spécialité chez la jeune femme c'était qu'elle changeait de méthode afin de brouiller les pistes. Pour Andrew, il était certain que l'assassinat était la meilleure des solutions et puis qui ne détestait pas l'ainé Spencer au sein du royaume. Avec le second, il fallait plus de doigté. Elle le suivit attendant le bon moment pour agir.

     

    J (satisfaite) : « Et voilà le second pas loin. Je m'approche du but. »

     

    Qu'avait prévu Jessica pour la suite ? Ryan sera-t-il le prochain mort ?

     

     

    De leur côté, Duncan et Alyson se réveillèrent en étant blottis l'un contre l'autre. Le jeune homme était plus qu'heureux d'être aux bras de sa divine créature. Elle lui avait tellement manqué. Il aimait tant ses instants où il pouvait être avec elle. C'était comme si le monde n'avait plus d'importance quand il était à ses côtés. Pour lui, elle était d'une beauté à couper le souffle au corps à faire palir les dieux de l'Olympe. Il ne pensait pas qu'une femme aussi magnifique puisse être tout près de lui. Il était tellement attiré par sa beauté. Il était sous son charme. Il rêvait d'être en sa compagnie, de vivre des moments aussi intenses et mémorables que celui qu'il venait de vivre. Elle lui faisait un effet plus que d'enfer. Il ressentait des sentiments forts pour la belle en cet instant. Il était attiré par elle comme personne. Elle le troublait tant. Il était intrigué et désirait la connaître bien davantage. Etre tous les jours auprès de la jeune femme serait pour lui le rêve absolu. Il voulait être le plus souvent à ses côtés, ressentir ses attentions et pouvoir lui procurer le meilleur. Il désirait pour la belle qu'elle soit heureuse. Il rêvait qu'enfin Andrew ne soit plus qu'un lointain souvenir s'éloignant de sa déesse. Il ignorait que son cousin n'était plus de ce monde pour lui permettre de l'empêcher de voir sa belle enchanteresse plus souvent.

     

    Alyson, elle, était plus que satisfaite d'être auprès de son bel ange. Elle espérait que leur moment puisse lui permettre d'avoir ce qu'elle désirait et ainsi avoir son beau gosse à tout jamais sous son influence. Elle ne voulait pas qu'on lui prenne sa perle rare qui était si attentionnée avec elle et si tendre. Jamais elle n'avait été aussi choyée auprès d'un homme. Elle se sentait comme une reine à ses côtés. Elle était d'autant plus perturbé par ses souhaits et les sentiments qui commençaient à l'envahir. En le regardant, elle était d'autant plus intrigué par le beau gosse sous ses yeux. Le voyant charmer, elle savait qu'elle pouvait tout demander. Elle comptait l'amener rapidement dans la demeure Spencer et profiter davantage de sa présence. Ainsi, elle pourra accroitre son influence sur lui et obtenir tout ce qu'elle désirait. Par la même occasion, elle empêchera toute rivale de s'octroyer son chou. Il était hors de question que celui-ci ne lui échappe. Elle se montrera douce et entreprenante pour le piéger. Ainsi, il acceptera tous ses désirs sans même pouvoir résister.

     

    Elle sortit vite de ses pensées quand Duncan vint l'embrasser dans le creux de son cou. Auprès d'elle, il était tellement inspiré et audacieux. Voir sa belle heureuse était pour lui le plus beau cadeau au monde. Il désirait tant lui procurer davantage d'attentions. Elle se tourna affichant un léger sourire malicieux. Elle frissonnait sous son contact qu'elle voulait de nouveau ressentir son corps contre le sien dans un autre moment des plus mémorables. Elle titilla ses lèvres avec les siennes l'embrassant fougueusement et descendant son baiser le long de son torse pour l'enflammer. Il était ébloui face à la belle ressentant un désir des plus inextricables qu'il s'en mordilla la lèvre. Il prolongea le baiser qu'elle lui avait donné le rendant des plus torrides. Elle frissonnait sous ce contact qu'elle voulait davantage ressentir ses lèvres contre les siennes. Pour lui, c'était si exaltant qu'il ne voulait en aucun cas que ce moment s'arrête. Elle aimait avoir le contrôle et elle n'allait pas se gêner pour s'en servir afin d'arriver à ses fins.

     

    D (complètement séduit) : « Je suis tellement heureux d'être auprès de toi. Tu m'as tellement manqué, à un point que tu n'imagines même pas. Tu es un ange pour moi descendu du ciel pour bouleverser ma vie et de manière tellement agréable.

     

    A (se montrant attentionnée en avouant de faux sentiments, griffant le bas de son dos et frôlant ses fesses pour l'émoustiller) : Tu es tout ce dont j'ai toujours rêvé mon prince adoré. Jamais je ne me suis sentie tellement bien auprès de quelqu'un. Je ne pensais pas que le bonheur pouvait exister mais pourtant si. C'est plutôt moi la plus chanceuse de t'avoir trouvé mon ange. Pouvoir t'embrasser, te caresser, et te prodiguer tout ce dont tu as toujours rêvé, c'est tellement merveilleux. Je me sens telle une reine dans tes bras et pour rien au monde, je ne veux être éloignée de toi beau brun. Tu m'as manqué également, plus que tout au monde.

     

    D (charmé et rougit) : Tu essayes davantage de me faire rougir ma déesse à ce que je vois. Je ne sais pas quoi dire à tous ses mots tellement je suis touché. Tu me rends fou, tu occupes complètement mes pensées. Tu es tellement belle avec des courbes aussi parfaites. Je suis tellement sous ton charme. Je rêve de pouvoir sans cesse te prendre dans mes bras, pouvoir caresser ta joue et te procurer tout ce qu'une reine comme toi mérite tant. Tu es tout pour moi ma divine créature.

     

    A (voyant l'occasion de le manipuler en jouant la touchée, effleurant son front et embrassant subtilement et perversement sa joue tout près de ses lèvres pour le troubler) : Tu me touches comme personne mon trésor adoré que j'en perds mes mots. Il n'y a que toi pour me faire un effet de ce genre beau gosse. Et si on prend l'occasion de se voir plus souvent et ce à partir de cet instant mon trésor qu'en dis-tu ? On marque ce beau moment d'une pierre blanche. Ainsi, on s'en souviendra longuement.

     

    D (gêné et curieux) : Pour tout l'or du monde, j'aimerai te voir tous les jours et voir ce visage si resplendissant qui occupe à la fois mes pensées et mon c?ur. J'ai hâte de savoir l'idée que tu as ma déesse. Tu m'intrigues come personne.

     

    A (se montrant coquine en procurant une douceur à son index et effleurant l'intérieur de sa cuisse en approchant de son intimité pour exalter un désir des plus inextricables) : Viens à la demeure dès aujourd'hui. J'ai mes quartiers et on ne sera que tous les deux. Tu aimerais être là-bas avec moi le plus tôt possible n'est-ce pas bébé ? Le fait que tu sois là-bas auprès de moi serait tout simplement à mes yeux l'un des plus beaux cadeaux. Je pourrai comme cela te murmurer plus souvent à quel point tu me fais craquer tout en m'occupant de ton corps de beau mâle afin de t'emmener vers les joies d'un plaisir encore plus intense que ce que l'on a vécu toi et moi. Visualise-le rien qu'en sentant mes mains sur ton torse descendant lentement, te griffant au passage et ma langue parcourant chaque parcelle de ta peau, un beau programme n'est-ce pas ? En plus, à côté, on pourra faire tous pleins d'activité tous les deux comme monter à cheval. On pourra se balader, faire un pique-nique sur le domaine et davantage. Qu'est-ce que tu en dis mon bel ange adoré ? Sache que tu es la personne la plus importante à mes yeux, celle qui occupe plus que tout mon être tout entier.

     

    D (heureux, affichant un sourire radieux et caressant la joue de sa belle en la regardant avec admiration) : Je ne peux que dire oui face à une telle proposition. C'est que je ferai tout pour être auprès de toi et profiter de chaque instant en ta présence des plus resplendissantes bellissima. Tu es tout ce dont j'ai toujours rêvé. Je suis tellement touché par ses mots ma douce colombe. Tu me combles d'un bonheur que je n'aurai même pas pensé toucher du bout des doigts.

     

    A (se montrant attentionnée et joueuse en griffant son bas-ventre, mordillant ses lèvres et posant son front contre le sien pour le tenter) : Alors faisons au plus vite, tu ne crois pas trésor ? Si tu as besoin d'aide n'hésite pas. Je rêve de t'embrasser de suite et de te donner un avant-goût de... enfin tu vois ce que je veux dire beau gosse. Je sens déjà ton corps qui me réclame, qui ne demande qu'à ressentir de nouveau mon corps contre le tien, de ressentir la douceur de mes lèvres contre les tiennes et de ne pouvoir faire qu'un dans un instant tellement magique. Dieu lui-même nous jalousera.

     

    D (complètement influencé) : Tu me mets au supplice bellissima. Ce visage, ce corps est un tel enchantement. Tu m'as complètement envoûté. Je n'ai qu'une envie : te ressentir tout contre moi et t'embrasser passionnément.

     

    A (se montrant perverse en mordillant chaque parcelle de la peau de son torse arrivant tout près de son intimité et agrippant sa cuisse pour le torturer) : Viens tout près de moi bébé. Ressentir tes lèvres sur les miennes me manque terriblement et même davantage. Tu es tellement à croquer. »

     

    Duncan était plus qu'attiré et influencé par la belle créature sous ses yeux. Il pensait que ce qu'il était en train de vivre auprès de cette divine déesse était un rêve et que le réveil serait brutal mais il n'en était rien. Il ferma les yeux un instant puis les rouvrit voyant cette belle apparition. Il était tellement conquis. De son côté, Alyson était aux anges de voir la réaction de son beau gosse. Elle savait qu'elle pouvait l'emmener là où elle le désirait. Elle comptait l'affâmer pour mieux le rendre dépendant de sa personne. Elle l'amena tout contre elle l'embrassant avec fougue et passion en titillant sa langue avec la sienne dans une danse torride et mordillant ses lèvres pour l'enflammer. Il était fou de la belle créature. Il était incapable de résister à cette apparition. Sa chaleur, de son côté envahissait tout l'être de la jeune femme qu'elle aimerait de nouveau un second round auprès de son chou adoré. Seulement, elle devait rester dans sa stratégie afin que celui-ci la réclame sans cesse. D'ailleurs, il vint à elle prolongeant son baiser et le rendant des plus mémorables. Auprès de celle-ci, il était inspiré et audacieux. Jamais il n'avait ressenti cela auparavant. Il l'avait littéralement dans la peau. Elle aimait tant ressentir ses lèvres contre les siennes qu'elle voulait que le temps s'arrête pour profiter de ce moment mémorable. Seulement, il fallait se séparer pour mieux se retrouver par la suite. Alors elle mordilla le lobe de son oreille lui murmurant à quel point elle lui réservait une surprise et d'arriver le plus vite possible à la demeure pour l'apâter. Sa chaleur l'enivrait littéralement qu'elle désirait ressentir ses attentions contre son corps. Sa manoeuvre fonctionnait à merveille. En effet, le bellâtre voulait que la belle jeune femme reste à ses côtés. Il prit sa main embrassant le dessus tel le gentleman qu'il était et remontant ses baisers le long de son avant-bras. Résister à la tentation était pour elle un tel supplice. C'était dur de ne pas le prendre tout près d'elle et de pouvoir le couvrir d'innombrables attentions. Seulement, il fallait tenir. Il aimait voir la belle plus qu'heureuse. Il était capable de tout pour la combler. Il voulait pouvoir la prendre dans ses bras. Il était raide dingue de la déesse sous ses yeux. La voyant complètement séduit, elle lui murmura de la rejoindre vite et qu'elle lui manquait déjà affreusement en léchant coquinement sa joue pour le mettre sur sa faim. Il était ébloui qu'il lui murmura qu'il viendra le plus vite possible rejoindre sa belle créature aux courbes tellement généreuses qui le faisait craquer. Les deux se quittèrent alors qu'ils étaient affamés l'un comme l'autre de revivre leurs instants. Les deux amants étaient plus qu'attachés l'un à l'autre. Alors qu'Alyson se dirigeait vers la demeure, Duncan reçut un message d'Elizabeth qui lui disait qu'elle était arrivée et qu'elle l'attendait. Que comptait faire Duncan ? Ira-t-il au rendez-vous ou bien rejoindra-t-il Alyson à la demeure Spencer ? La belle blonde a-t-elle réussi sa manoeuvre et gardera-t-elle un souvenir inoubliable de leur moment ?

     

     

    Du côté de la boite prisée de Michael Fitzpatrick, l'ambiance était au beau fixe. Il y avait du monde. Olivia et Serena étaient arrivés dans l'endroit. Il se trouvait qu'Olivia et Serena travaillaient dans cet endroit à la mauvaise réputation pour les jeunes femmes. Elles avaient marqué un grand point auprès de leur beau gosse : Duncan, mais elles étaient encore sous la coupe des Fitzpatrick en particulier de Michael. Les deux jeunes femmes désiraient plus que tout sortir de cet enfer où les lieutenants de Michael n'étaient que des machos traitant les femmes comme des objets et leur parlant surtout pour demander des services peu orthodoxes. Leur travail au sein de cet endroit n'était pas à proprement défini, mais leur but était de satisfaire les hommes les plus riches qui viennent dans cet endroit.

     

    En étant à l'intérieur, Olivia souffla. Elle détestait totalement cet endroit, et surtout, elle savait qu'elle aurait droit à des types riches assez imbus de leur personne et surtout odieux. Le fait d'avoir rencontré Duncan était pour elle comme une bouffée d'air frais. Elle pensait déjà à leur objectif à savoir la fortune qui pourrait les mettre à l'abri de l'influence des Fitzpatrick. Elle le trouvait des plus à croquer et bel homme. Elle ne voulait pas laisser sa proie lui passer sous le nez. Il lui tardait de retrouver ce bel ange. Serena, elle, était toujours autant dégoutée par cet endroit. Cette jeune femme n'avait pas sa langue dans sa poche, et elle savait mener les autres. Si elle voyait que quelque chose n'allait pas, elle se manifestait quitte à essuyer les foudres des lieutenants de Michael. Elle avait eu l'occasion à plusieurs reprises de rencontrer l'homme que tout le mondre craignait. Pour la jeune femme, celui-ci était loin d'être un homme monstrueux, et elle savait se sortir de ses réprimandes en usant de ses charmes. Aujourd'hui, après avoir rencontré Duncan, un homme aussi attentionné que prévenant, elle voyait différemment les choses. Déjà qu'elle rêvait de fortune, elle voyait l'optique d'être quelqu'un de respectable et possédant un certain pouvoir. Il lui tardait de revoir ce bel ange, et en approchant de l'argent et du pouvoir, elle pourrait obtenir ce qu'elle désire. En plus, pour elle, il était plus que charmant et intriguant ce qui n'était pas négligeable loin de là.

     

    Les filles sortirent de leurs pensées quand un des sous-fifres vint vers elles. Celui-ci était décidé à ce que les jeunes femmes se mettent au travail au lieu de rester tranquille. Olivia n'aimait pas cet homme qui avait tendance à se montrer bien violent pour obtenir ce qu'elle désire. Elle avait vu ce que cet homme faisait à d'autres filles et cela la dégoûtait au plus haut point. Elle rêvait que celui-ci paye pour la souffrance de ses jeunes femmes. Seulement, elle n'avait jamais eu l'occasion de lui donner une bonne leçon jusqu'à présent, mais étant aux côtés de Serena, peut-être qu'enfin elle pourrait saisir l'occasion. Serena, elle, n'aimait pas ce type. Celui-ci avait tenté de la draguer même d'une façon plus que lourde. Elle n'avait pas peur, même, elle lui tenait tête le frappant dans les parties. Elle était même satisfaite à chaque fois qu'elle le voyait boiter. Elle rêvait que ce connard ne soit plus là. Celui-ci arriva avec une tête bien décidé. Les filles décidèrent de mettre en place un plan et le plus rapidement possible rien qu'en échangeant un regar. Sachant qu'elles étaient deux, elles pourraient faire des ravages. L'une allait donc jouer l'appât et donner une bonne leçon tandis que la deuxième l'assommerait. Ensuite, elles le mettraient en légère tenue pour que tout le monde puisse se moquer.

     

    L'individu arriva vers Olivia désirant pouvoir lui montrer sa supériorité. La jeune femme ne savait pas ce qu'il pouvait faire mais elle n'avait en aucun cas peur. Elle joua la tentatrice en bougeant son index et affichant une moue pour l'apâter. Il était encore plus tenté en cet instant. Olivia afficha un sourire malicieux pour mieux l'envoûter. Là, il n'en pouvait plus. Il voulait pouvoir montrer sa supériorité à cette jeune femme. Il commença à se rapprocher au plus près. Olivia pouvait sentir son haleine et c'était horrible. Lui, ne faisait même pas attention à Serena, celle qui pourtant l'avait mis à terre en le frappant dans les parties. Disons, qu'il était préoccupé par une seule fille que le reste était sans importance. Lorsque celui-ci était au plus près, Serena prit une lampe et le frappa violemment. L'homme s'écroula à terre et ne se releva point du tout. Les filles avaient réussi leur mission. Elles affichèrent un sourire des plus radieux. Maintenant, elles pouvaient s'occuper de le rendre ridicule.

     

    S (satisfaite) : « T'as vu comment on l'a mis à terre. Il se souviendra longtemps de cette leçon, crois-moi.

     

    O (satisfaite et prudente) : C'est clair. Enfin les filles pourront être libres. Mais il faudrait vite faire ce que l'on a à faire sinon on risque d'avoir des ennuis.

     

    S (la rassurant et usant de répartie) : Absolument d'accord. Tu as raison, mais en ce qui me concerne, je ris du danger. C'est tellement plus excitant et puis il faut dire que les êtres humains se montrent sous un jour nouveau dans cette situation. Je me ris du danger ah, ah, ah.

     

    O (riant légèrement) : Tu trouves toujours le mot pour rire. Coquine tu es et coquine tu resteras.

     

    S (se montrant joueuse en effleurant sa joue et titillant ses lèvres avec les siennes) : Tu n'as pas encore tout vu ma chère. »

     

    Serena était le genre de fille à jouer et à titiller. Elle était amie avec Olivia depuis tellement longtemps. Elles étaient arrivées ensemble à l'époque dans cet endroit et ont lié des liens solides mais aussi ambigus. Olivia aimait la suivre. Il fallait dire qu'elle avait trouvé en Serena une confidente, une amie, et une protectrice hors pair. Elle était à l'époque en froid avec sa cousine avant de rentrer dans cet enfer. Serena était pour Olivia celle qui lui avait permis de se libérer de tout ce qui se passait dans cet endroit. On ne pouvait pas dire que les deux avaient une totale confiance l'une pour l'autre, mais elles n'avaient pas confiance à ceux qui se trouvaient autour d'elles. Soudain, les filles entendirent du bruit. Les deux pensaient rapidement que si elles étaient prises à côté de l'individu, elles ne seraient plus de ce monde. Elles partirent toutes les deux. Est-ce qu'elles seront poursuivies par les hommes de Michael ? Le chef voudra-t-il les traquer ? Que comptaient-elles faire à présent ? 

     

     

    Bianca, de son côté avait réussi à retrouver celui qui lui avait évité de se plonger dans la drogue. Elle lui avait été des plus reconnaissantes. Elle voyait en cet homme le moyen d'atteindre le luxe et le pouvoir qu'elle recherchait. Son obsession pour cet homme allait en grandissant depuis le temps où elle l'avait rencontré. Matthew lui avait résisté mais c'était pas ce qui allait l'arrêter loin de là. Le fait même qu'il soit avec Cassandra n'arrêterait pas la jeune femme loin de là. Le fait qu'il y ait une rivale, c'était pour la belle quelque chose de bien plus enivrant. Elle aimait les défis. Le voir juste sous ses yeux était bien enivrant et exaltant. Elle désirait ressentir ce corps contre le sien dans un instant bien torride. Le chantage l'avait amené à éloigner sa proie de la chambre où se trouvait Cassandra. Elle pouvait passer à la phase suivante en continuant à le faire chanter. Elle se montrera perverse et entreprenante pour le piéger.

     

    Matthew de son côté, ne pensait pas du tout que son passé referait surface. Il croyait l'avoir tout simplement enterré mais il constata que ce n'était pas le cas. Il était heureux auprès de Cassandra même s'il avait des soucis avec les Fitzpatrick. Il voyait le moyen de refaire sa vie et d'être comblé comme personne. Voir Bianca était pour lui un danger. Elle était pour lui belle, charmante, resplendissante, même d'une beauté à couper le souffle mais il était hors de question de faire du mal à Cassandra. La belle brune lui avait permis de donner un sens à sa vie. Il occupait ses pensées. Il voyait un avenir d'ailleurs avec elle. Il se disait qu'avec cette belle créature, il pouvait enfin devenir père, se ranger et vivre dans une belle maison entourée d'une clotûre blanche. Il pensait même à prendre un chat. Il était conscient que des enfants préféraient la plupart du temps les chiens, mais lui et ses animaux, ce n'était pas l'amour fou. Bianca était pour lui la tentatrice par excellence, désirant l'amener aux portes du vice. Même s'il tentait de résister, la belle avait réussi à le piéger en usant de Cassandra. Matthew ne voulait en aucun cas que sa dulcinée ait à souffrir. Quand il la voyait pleurer, c'était une déchirure pour lui. Il était prêt à tout pour la rendre heureuse. Seulement, sortir de cette impasse avec Bianca n'allait pas être une chose facile loin de là. Il savait que la belle n'était pas du genre à laisser tomber, insistant comme personne. Il ne comprenait pas pourquoi elle le voulait absolument. Il comptait essayer de la comprendre afin de la déstabiliser et de retourner son jeu contre elle. Il avait l'habitude d'utiliser ce genre de technique pour éviter de répondre à des questions des plus indiscrètes.  

     

    Il sortit vite de ses pensées quand celle-ci l'amena dans une chambre où il n'y avait personne aux alentours. Il n'était pas à l'aise car il allait se retrouver auprès d'une diablesse et qui n'avait pas froid aux yeux. Celle-ci s'approcha de son bellâtre coinçant son intimité avec son genou et embrassant subtilement et perversement sa joue pour exalter du désir. Il était attiré et troublé par cette diablesse mais il devait résister le plus possible. Le danger était bien excitant mais il fallait vite s'en éloigner pour protéger son futur bonheur. Il la repoussa avec fermeté s'éloignant d'elle. Bianca n'avait pas dit son dernier mot et elle comptait encore le faire chanter pour le garder à ses côtés. Il n'était pas question de laisser sa proie s'échapper.  

     

    B (se montrant perverse en prenant l'index de son bellâtre, lui procurant une douceur et lui faisant un clin d'oeil pour le troubler) : « Pourquoi tenter de me résister trésor alors que je vois bien que tu es attiré par moi. Ne me mens pas, ton corps parle comme personne. Rien que ton regard me dit à quel point je suis à tes yeux une femme irrésistible. Tu rêves de goûter au fruit défendu. Allez, laisse libre cours à tes envies, c'est l'occasion. A chaque fois que tu me vois, tu ne rêves que de vivre un instant torride et charnel en ma compagnie.

     

    M (influencé mais se montrant joueur pour résister) : Qui te dit ma belle que je ressens cela ? Ton charme n'opère pas sur tous les hommes que tu peux croiser. Je ne suis pas comme ses hommes que tu as pu séduire. Surtout ne pense pas que tu es une divine créature que l'on rêve d'avoir dans ses bras. Tu ne représentes pas le danger que tu penses être. Laisse-moi maintenant. Laisse-moi vivre ma vie. Si tu le fais, tu n'auras pas de problème, sinon...

     

     

    B (se montrant coquine en le faisant chanter, léchant sa joue diaboliquement, griffant son poignet et mordillant l'intérieur de sa main pour l'émoustiller) : Tu ne voudrais pas que je dise tout à Cassandra n'est-ce pas mon chou ? Tu penses sérieusement que ce genre de discours va m'arrêter ? Tu te trompes beau gosse. J'aime le danger, j'aime les interdits et plus tu continues de me résister, plus j'ai envie de te croquer tellement cela te rend sexy. Continue de m'enflammer et de m'exciter comme tu le fais, ça te permettra d'avoir le moment le plus inoubliable qui soit. Ressentir la chaleur de mes baisers dans le creux de ton cou, descendant lentement le long de ton torse en te griffant, laissant ma langue parcourir chaque parcelle jusqu'à arriver à ton intimité et le prendre à pleine bouche. Imagine à quel point tu as toujours rêvé de ce moment. Tu rêvais de me prendre et de me faire tienne depuis le premier jour où tu m'as vu. Ne reste pas frustré chéri, et je satisferai tous tes fantasmes. 

     

    M (charmé mais tentant difficilement de résister) : Ne fais pas ça. Tu ne réussiras pas à me procurer autant de plaisirs que tu le prétends. Je n'aime que Cassandra. Qui te dit que tu pourras m'avoir comme ça en claquant du bout des doigts ? Ma belle, sache que je ne suis pas à ton niveau. Tu sais parler aux hommes on dirait. Tu fais fondre rien que par des mots mais les actes, c'est différent. 

     

    B (aimant la situation en griffant le bas de son dos, pinçant ses fesses et mordillant le creux de son cou pour le faire frémir) : Oh, mais si tu ne veux pas que je fasse cela chéri alors sois un garçon sage, mais quand même pas très obéissant tout de même. Les actes c'est mon domaine beau gosse. Tu aimes titiller on dirait ? Tu vas être servi comme personne. Tu deviendras accro à la chaleur de mon corps comme à mes attentions que tu voudras recommencer. »   

     

    La belle créature embrassa fougueusement et passionnément son beau gosse arrachant le haut et griffant son torse bestialement pour l'exciter. Il voulait résister mais c'était impossible. La chaleur de son baiser comme ses attentions l'enivrait littéralement. Il était surpris et influencé par la déesse sous ses yeux. Son corps l'éblouissait complètement. Le reste commençait à s'effacer alors qu'il était auprès de cette tentatrice. Ressentir ce bellâtre contre elle était un tel enchantement qu'elle voulait ressentir les attentions de celui-ci sur elle. Elle sentait qu'elle approchait du but, afin de mieux le croquer et cela satisfaisait pleinement son égo. Celui-ci prolongea le baiser de cette enchanteresse le rendant des plus torrides. Elle vibrait littéralement à son contact. Jamais elle n'avait pensé qu'un homme pouvait lui faire un effet de ce genre. Matthew lui, était tiraillé et pourtant ne pouvait s'empêcher de rester auprès de la belle créature. Elle réussissait à l'envoûter. Qu'allait-il se passer entre eux ? Bianca réussira-t-il à le piéger ? Matthew pourra-t-il s'en sortir et retrouver Cassandra ?  

     

     

    Alyson avait quitté depuis peu de temps son chou partant pour la demeure Spencer afin de pouvoir l'accueillir quand soudain, elle reçut un coup de téléphone. Elle se demandait bien qui pouvait lui téléphoner. Il y avait bien différents candidats mais cela lui était égal. Elle devait rester sur son objectif à savoir préparer l'arrivée de son chou. Seulement, quand elle vit le numéro de sa soeur Cassie, c'était une toute autre histoire. Elle se posait de nombreuses questions sur le motif de l'appel de celle-ci.


    Entre les deux soeurs, elles s'entendaient comme ci, comme ça mais quand il y avait un enjeu, elles savaient unir leurs forces. Seulement, même si elles pouvaient s'unir, elles étaient quand même individualistes, pensant à leurs propres besoins. 

     

    Alyson reprit vite ses esprits désirant connaître ce qui se passe. Il était hors de question pour elle de perdre le contrôle et ce dans n'importe quelle domaine.

     

    A (curieuse) : « Cassie mais qu'est-ce qui se passe ?

     

    C (se montrant à la fois calme et craintive) : Un homme est venu me dire que tu avais eu un accident et que tu étais décédée. J'ai vu en lui un grand menteur.

     

    A (curieuse) : Qui est-ce ?

     

    C (calme) : Plutôt grand, il fait bien anglais. Euh, Fitzpatrick, James Fitzpatrick.

     

    A (protégeant ses arrières) : Tu as bien fait de ne pas le croire. C'est quelqu'un de très dangereux et qui peut nuire à notre famille. Je vais m'occuper de cette ordure, et crois-moi, jamais il ne t'importunera. Par contre, peux-tu faire quelque chose pour moi ?

     

    C (intriguée) : Oui bien sûr mais dis-moi tout.

     

    A (pensant à son objectif mais ne laissant rien transparaître) : Tu peux passer voir Duncan afin de savoir s'il va bien ? J'imagine que si James est passé te voir, il risque de passer le voir, et je ne veux en aucun cas qu'il se fasse du soucis. 

     

    C (satisfaite mais le cachant au téléphone) : Bien sûr, tu peux compter sur moi.

     

    A (calme) : Je te remercie soeurette. A plus tard.

     

    C (calme) : A plus tard soeurette. »

     

    Alyson raccrocha le téléphone. Elle était bien décidée à en découdre avec James qui voulait la nuire. S'il voulait qu'elle raconte tout et bien elle allait le faire. Elle avait prévu une vengeance à la hauteur de sa faute. Quelle est cette vengeance ? Allait-elle pouvoir s'occuper de son chou ? Quelle est la relation avec Cassie exactement ? Cassie était-elle au courant des plans de son ainée ?

     

     

    Matthew Spencer était plus qu'inquiet pour la belle Rebecca se demandant pourquoi celle-ci s'était mariée avec un Fitzpatrick. Il se posait des questions en ce qui concerne le beau-frère de la belle. Il craignait pour la vie de la belle enchanteresse. Avant de revenir à Londres, il avait perdu sa dulcinée, la sœur de Rebecca, La perte de celle-ci avait été terrible. Cette blessure ne s'était jamais refermée mais il s'était promis qu'il protègerait toute personne qui était en rapport direct avec elle ou la personne qu'il aimait le plus au monde. Certes, avec Rebecca, il avait ressenti une attirance alors que celle-ci avait tenté à l'époque de le séduire mais il l'avait repoussé au nom de l'amour qu'il portait à sa femme. Ils ne s'étaient plus revus jusqu'à ce qu'il passe le test de paternité pour savoir si Ethan était son fils ou bien le fils d'Andrew. La coincidence avait voulu que Rebecca se retrouve sur son chemin. Ses sentiments étaient bouleversés en la voyant mais il n'avait rien dit à Melody sur ce qui était arrivé par le passé. Rien que de penser qu'elle soit en danger était pour le dernier des Spencer bien différent. Il roula en pensant à ce qu'il pouvait faire pour elle.

     

    Rebecca, elle, était prête, que ce soit par ses vêtements ou même les pleurs. Il fallait que le tout soit au point pour l'arrivée de sa proie. Il fallait dire que depuis qu'elle n'avait pas eu l'occasion de le croquer, elle le regrettait amèrement. Il était vrai qu'elle vivait l'amour auprès de James, mais la flamme s'était vite envolée. Le second Fitzpatrick était à ses yeux plus un lot de consolations et le fait d'avoir une bonne position que le fait d'être heureuse. Matthew était aux yeux de la belle bien spécial. Elle le trouvait intriguant, charmant, et elle désirait enfin être dans ses bras. Se comporter telle une fille en détresse fonctionnait au téléphone. Ayant passé la première étape, elle restera dessus pour attiser son côté protecteur. Le fait que ce soit dans la demeure Fitzpatrick ? Cela lui était complètement égal. Elle se montrera perdue et entreprenante pour le piéger.

     

    Elle sortit vite de ses pensées quand elle entendit une voiture arriver. Elle se disait que c'était son bellâtre et qu'elle pouvait enfin passer à l'action. En effet, Matthew venait de se garer après avoir passé la sécurité. Il partit vite vers la porte et sonna. Il appréhendait fortement comment il pouvait trouver la belle déesse. La belle arriva à la porte et ouvrit. Pour le jeune homme, la vue était choquante. Jamais il n'aurait cru qu'un homme puisse être aussi violent. Il avait toujours connu la belle si gentille et prévenante. Il avait envie de trouver le type et de lui faire payer cet affront intolérable. Rebecca, elle, se précipita dans les bras de son beau gosse entourant ses bras autour de sa taille et posant sa tête sur son épaule l'effleurant pour l'émouvoir. Il était attiré par la belle blonde. Sa chaleur exaltait ses sens mais il se devait de résister afin de prendre soin d'elle. Il la regarda dans les yeux effleurant sa joue afin de l'apaiser. Sa chaleur enivrait tout l'être de la divine créature qu'elle voulait ressentir son beau gosse contre elle dans un instant bien charnel.

     

    R (se montrant perdue puis reconnaissante en embrassant gênée subtilement et perversement sa joue et effleurant le haut de son torse pour attiser son côté protecteur) : « Merci sincèrement d'être là pour moi bel ange. Tu es mon héros Je ne sais plus quoi faire. J'ai tellement peur qu'il rentre et ne s'énerve encore. Tu m'as manqué en tout cas.

     

    M (influencé mais restant modeste et protecteur pour résister) : Je suis là Rebecca, et on fera tout pour te sortir de là. Tu sais, je ne fais pas grand chose. Je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit. Je déteste te voir ainsi, pas heureuse. Si on rentre tous les deux que tu puisses me dire ce qui se passe exactement ? 

     

     

    R (satisfaite mais le cachant en pleurant et en effleurant son front pour éveiller du désir) : Bien sûr beau brun. Rentrons et je vais tout t'expliquer. » 

     

     

    Rebecca en profita pour se blottir auprès de son bellâtre effleurant son bras pour le faire frémir. Il frissonnait sous son contact. C'était dur de lui résister. Son visage si angélique et ses yeux le troublait plus que tout. Il devait résister pour Melody et son fils Ethan. Sa chaleur enivrait littéralement la belle qu'elle rêvait de ressentir ses douces attentions. Les deux rentrèrent. Qu'allait-il se passer entre eux ? Rebecca obtiendra-t-elle ce qu'elle désire tant ? Matthew se rendra-t-il compte qu'il s'est engouffré dans un piège ? 

     

    Fin du chapitre. 


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